Flash infos

Fuite d'eau importante rue Val Fleuri : une coupure d'eau est en cours rue Val Fleuri et rue du Bray (entre Maurice Hardouin et rue du Val Fleuri) et ses abords afin d'intervenir sur la canalisation concernée. La situation devrait être rétablie vers 1h du matin.

Les tribunes libres - Décembre 2014

Décembre 2014

Groupe "Continuons Ensemble"

(Groupe Majorité)

EPFY : une structure au service des collectivités locales yvelinoises !

L’EPFY (Établissement Public Foncier des Yvelines) accompagne les collectivités dans la dimension foncière et urbanistique de leurs projets de développement. Il est doté d’une autonomie financière, en grande partie
issue d’une subvention du Conseil général des Yvelines. C’est notamment dans le cadre du projet de rénovation du « quartier République » que cet établissement intervient en acquérant des terrains privés, pour le compte de ville, afin de libérer le foncier destiné à un futur aménagement.

La compétence de l’EPFY s’étend aujourd’hui sur l’ensemble du département des Yvelines. Or, un courrier du préfet de Région nous demande un avis sur la transformation de cet établissement en un Établissement Public Foncier régional couvrant toute l’Île-de-France.

Créé en 2006 à la demande des communes du département, et plus particulièrement du Conseil général, cet établissement Yvelinois a depuis démontré une utilité, une réactivité et une efficacité à l’échelle du département.

Le projet du préfet prévoit donc la disparition de l’EPFY ! Nous sommes défavorables à cette disparition et à son remplacement par une structure régionale. Nous souhaitons garder la proximité de cet outil d’aide aux collectivités locales considérant que les problématiques du logement et de l’aménagement dans les Yvelines n’ont pas grand chose en commun avec celles de la Seine-Saint-Denis ou de l’Essonne. Enfin, nous nous interrogeons sur l’intérêt que portera cette nouvelle structure pilotée par l’État et la Région vis à vis des communes de l’ouest parisien…

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

25 ans pour rater le regroupement des tennis

1989 : sortent des plans de regroupement avec des cours bien orientés, des espaces aérés, un club-house convivial, mais sans laisser de place à un parc sur ce qui est devenu le parc de l’Europe.
25 ans plus tard : un programme est choisi avec des cours mal orientés (source FFT), pas d’autres espaces de convivialité que le club-house situé tout près des tennis, étriqué et orienté nord-est, 4 courts de tennis en moins, pas de court central, une ouverture aux non-licenciés rendue difficile.
Le concours vient de s’achever après un premier essai infructueux avec seulement 2 candidats sur 4 dans le budget travaux très contraignant de 2 M€ HT ! Étonnant de voir une nouvelle fois des architectes qui répondent avec un dépassement de 10 % sachant qu’ils risquent l’élimination ! Finalement un seul projet semble répondre aux 3 critères (architecture, programme, coût) pour 45 candidats au départ. Malgré l’anonymat des projets, c’est le même architecte que celui qui a fait l’extension du gymnase Corbin !
Unanimité des voix de l’équipe du Maire tant sur la partie architecturale que sur la conformité au cahier des charges. La messe est dite. Nous aurions voulu un regroupement plus rapide, conçu en même temps que le parc de l’Europe pour un vrai projet tennistique et de détente pour les Catoviens, enfants compris !
Pour limiter les dégâts, nous demandons de :
• Conserver un ou deux courts aux Landes en accès aux non-licenciés !
(demande à 78 % lors de l’enquête dite de concertation) ;
• Prévoir la couverture à terme de deux des nouveaux courts ;
• Reprendre l’idée de faire un « solarium » .
Un projet déjà raté, livré dans 2 ans ! Comptons sur la convivialité des hommes pour compenser la non-convivialité des lieux !

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas 
contact@cap-chatou.fr

L’avenir de la future intercommunalité

Lors du conseil municipal du 26 novembre dernier, la municipalité a voté un avis défavorable au nouveau schéma régional de coopération intercommunale présenté par le préfet de Région. Que prévoit ce schéma pour notre territoire ? Un regroupement de 20 communes s’étendant de Bezons à Chambourcy en passant par Chatou et Saint-Germain-en-Laye.

Ce nouveau schéma a vocation de fournir des services de meilleure qualité tout en générant des économies par la simplification de la carte administrative où figurent 36 000 communes (contre 12000 en Allemagne). Notons qu’il ne s’agit pas de faire disparaitre les communes mais de se regrouper pour mutualiser un certain nombre de services.

Des problématiques identiques traversent ce territoire : transports et emploi par exemple. Les solutions seront collectives et existent aujourd’hui en germes. Le tramway T2 a son terminus actuel à Pont de Bezons. Cette nouvelle intercommunalité pourrait appuyer son extension à l’intérieur du territoire pour desservir les points économiques, services publics et logements de la Boucle. Ainsi il sera fait face à l’embolie circulatoire de chaque matin.

Ce bassin de vie serait adéquat pour dynamiser la création d’emplois et d’innovation, orientée vers l’économie verte ou la nouvelle économie numérique pour limiter ainsi les déplacements domicile-travail.

Ce schéma de regroupement est perfectible, sa viabilité sera débattue jusqu’à fin 2015, au sein d’une commission composée à 94 % d’élus locaux, le reste de représentants de l’État. Le projet qui nous est proposé est de nous unir pour être plus fort, et se projeter dans l’avenir pour créer de nouvelles synergies, tout en restant au plus près des habitants et de leurs attentes. À nous de le construire, plutôt que de rester dans un statu quo incompatible avec les simplifications et les économies demandées par tous.

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz - Véronique Pecheraux
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

Un programme d’avenir

Le 26 novembre 2014 a été votée en conseil municipal la transformation de la salle Jean Françaix en salle de cinéma polyvalente. Cette décision
fait référence à une proposition de notre liste lors des élections municipales et nous ne pouvons que remercier nos électeurs de nous avoir aidés à faire avancer nos propositions pour Chatou et la municipalité d’avoir pris en compte cette proposition traduisant une opération de sauvetage.
Déclaré deuxième industrie française des années trente à la fin des années cinquante, le cinéma vit des jours difficiles dans la banlieue. À Chatou, il est désormais environné de trois restaurants de qualité ouverts le soir place Maurice Berteaux. On doit dans cette affaire rendre hommage au maire Jacques Catinat, qui, en 1976, dans une période où les salles étaient morcelées ou condamnées, permit la réalisation de la très belle salle de 400 places que nous connaissons, sans équivalent dans la Communauté d’Agglomération.

Au sujet de cette dernière, nous avons voté le même jour contre son élargissement selon le schéma imposé par l’État sans aucun souci démocratique et demandé qu’une enquête publique soit réclamée par les maires. Nous voyons un État défaillant voire démissionnaire dans ses fonctions régaliennes et autoritaire dans son organisation politico-administrative. Le citoyen gagne en impôts et bureaucratie ce qu’il perd en proximité de ses élus.
Enfin, c’est au nom des économies que la navette desservant les écoles pour 25 familles de la Girafe, le quartier le plus éloigné des équipements, est supprimée. Contestant cette décision, nous avons plaidé une suppression et une réaffectation du CNEAI (65 000 euros de subvention par an depuis cette année). En effet, l’art contemporain non dédié à la peinture trouve des expositions en majesté à Paris au Grand Palais et sur les quais.