Flash infos

Fuite d'eau importante rue Val Fleuri : une coupure d'eau est en cours rue Val Fleuri et rue du Bray (entre Maurice Hardouin et rue du Val Fleuri) et ses abords afin d'intervenir sur la canalisation concernée. La situation devrait être rétablie vers 1h du matin.

Les tribunes libres - Avril 2015

Avril 2015

Groupe "Continuons Ensemble"

(Groupe Majorité)

Une année de mandat !

Mars 2014-Mars 2015 : une année écoulée depuis les dernières élections municipales !

Le défi majeur de cette première année de mandat aura été de lancer les projets d’investissement issus de nos engagements électoraux et de maintenir la qualité de nos services tout en réduisant les dépenses de la Ville.

En effet, la réduction importante des dotations de l’État nous impose jours après jours une maîtrise accrue de nos dépenses.

Cette première année aura été également une année de mutation pour la Communauté de Communes de la Boucle de la Seine. Au 1er janvier 2015, elle s’est transformée en Communauté d’Agglomération de la Boucle de la Seine avec le transfert de nouvelles compétences.

Mais ce n’est qu’un début car à compter du 1er janvier 2016, le périmètre de la CABS est amené à évoluer. Selon le schéma gouvernemental, la CABS, constituée actuellement de 7 communes et de 175 000 habitants, devrait passer à 20 communes et plus de 350 000 habitants.

C’est ici l’occasion de rappeler que cette nouvelle mutation, imposée par l’État fait l’unanimité des Conseils municipaux des villes concernées contre elle ! !

Alors même que notre Communauté de Communes et ses sept maires avaient pris un rythme de travail soutenu, ce « mariage forcé » risque d’affecter gravement l’efficacité des politiques communes engagées et d’éloigner encore plus les citoyens des centres de décision. Comment en effet travailler dans la proximité dès lors que ce nouveau regroupement intercommunal intégrera des villes aussi différentes et éloignées que Bezons et Aigremont ?

Plus que jamais sur ce dossier, la vigilance s’impose !

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

Fiscalité locale en trompe-l’oeil

Chatou aime comparer sa fiscalité locale avec celle des 25 villes de plus de 10 000 habitants des Yvelines comme Carrières, Croissy, Guyancourt, Houilles, Le Vésinet, Montesson ou Versailles.

Il s’agit principalement de la taxe d’habitation (TH) due par les habitants et de la taxe foncière (TF) due par les propriétaires. Chatou est souvent présentée comme une ville modèle pour ses taux parmi les plus bas : 6e position pour la TH avec un taux de 13,21 % là où Guyancourt occupe la 1

re

 place avec 11,56 % et 2

de

position sur la TF avec un taux de 10,44 % après Montesson avec son taux de 9,67 %.

Mais les taux sont une chose, le montant effectivement payé une autre :
Pour la TF, le montant moyen payé par les propriétaires classe effectivement Chatou en 3

e

position, comme pour le taux, confirmant ainsi la faible imposition foncière.

Par contre, le montant moyen de la TH par habitant classe Chatou en 19e position en 2013 avec 317 € par habitant, là où par exemple Montesson est à 239 €, Versailles à 280 € et la ville la moins chère à 160 €.
Pour la TH, Chatou est donc dans le quart le plus imposé plutôt que dans le premier comme le laissait attendre le classement par taux ; voilà qui renforce notre opposition à l’augmentation de la pression fiscale présentée lors du vote du budget.

Il convient aussi de s’interroger pour savoir si ce montant plus élevé que la moyenne représente bien le prix d’un meilleur service aux habitants.
Cette situation nous conduira par ailleurs à examiner séparément les éventuelles évolutions de la taxe d’habitation et de la taxe foncière en veillant à la répartition des charges entre locataires et propriétaires.

Retrouvez le détail de notre dossier sur le site chatoucvous.fr

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr

Associations et municipalité : une complémentarité indispensable

Chacun sait que Chatou est la ville des Impressionnistes. Chacun connait le hameau Fournaise, avec son musée, l’atelier de restauration de bateaux.
Mais si ce patrimoine est aujourd’hui vivant, si chaque Catovien peut en être fier, c’est certes, grâce à la volonté des différentes municipalités qui se sont succédé, mais aussi et surtout grâce à l’action d’associations. C’est ainsi que l’association des « Amis de la Maison Fournaise », active depuis plus de trente ans, achète des œuvres d’art pour les exposer au musée, et vient de faire restaurer et protéger les peintures à l’intérieur du restaurant Fournaise. De même grâce à l’association Sequana, elle aussi présente depuis vingt-cinq ans, près de 40 bateaux, voués à la démolition, ont retrouvé une nouvelle vie, comme le « Dénicheur » qui emmène des Catoviens à la découverte de la seine.

Ces deux associations ont joué un rôle essentiel dans la remise en valeur du patrimoine tant par leur travail bénévole que par la communication, l’accueil des Catoviens et les nombreux liens qu’elles ont su mettre en place.
 Alors, au nom de quoi le maire peut-il s’opposer au renouvellement d’une convention qui liait Sequana et la Ville depuis quatorze ans, la privant ainsi d’un lieu de travail, et surtout décourageant ainsi les bénévoles qui avaient consacré des milliers d’heures de patient travail. Certes, aucune situation ne doit être considérée comme acquise pour toujours, et il faut savoir évoluer. Mais il est important de reconnaître le travail des associations et ce n’est pas par des décisions brutales et unilatérales que l’on construira un avenir souhaitable, mais bien par un dialogue constructif, permanent et respectueux du travail et de la personnalité de chacun. Une municipalité ne peut se passer de la vitalité du tissu associatif, c’est lui qui crée le lien social, le vivre ensemble auquel nous aspirons tous.

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz -  Véronique Pecheraux
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

L’enjeu dominant des prochaines années est l’aménagement du quartier République, où le paysage et l’équilibre urbain n’ont bénéficié d’aucune considération depuis la fi n de la guerre. Ce quartier a pris son essor au début des années trente lorsque plusieurs pôles majeurs y furent constitués, l’usine Pathé-Marconi, la Résidence d’Habitation Bon Marché de la rue Ribot, le collège de la rue Léon Barbier, le lotissement pavillonnaire de la rue des Cormiers puis avant la guerre, le square Debussy. Ainsi que nous l’avons fait valoir en commission d’urbanisme, nous voudrions mettre à l’honneur dans les constructions futures une architecture Art déco pour valoriser cette identité bien particulière. Nous nous sommes appuyés sur les réalisations très évocatrices d’Eiffage à Chessy, loin du débarras architectural des promotions immobilières du quartier.

Par ailleurs, nous avons fait valoir l’intérêt d’étendre le linéaire commercial obligatoire sur les axes majeurs du boulevard de la République et de la route de Maisons entre le boulevard et la rue Albert Joly.

En outre, avec la transformation de la salle Jean Françaix en salle de cinéma, il n’existe plus de lieu dans la commune pour accueillir cent personnes. Nous souhaitons que le square Debussy programmé pour 40 logements sociaux qui pourraient être répartis sur d’autres opérations, puisse accueillir un bâtiment polyvalent en R+1 avec parking permettant les festivités pour les associations et les Catoviens. Dans une ville de 31 000 habitants, ce ne serait pas un luxe mais un minimum au nom de cette convivialité revendiquée par tous.

Enfin, l’aménagement de Chatou, « ville des Impressionnistes », manque singulièrement d’un parti paysager. Les marchés publics fort onéreux des piquets en inox et des végétaux défraichis dénotent le profi l d’une ville sans caractère et sans âme. Les arbres et la pelouse ont un charme sans comparaison.