Flash infos

Fuite d'eau importante rue Val Fleuri : une coupure d'eau est en cours rue Val Fleuri et rue du Bray (entre Maurice Hardouin et rue du Val Fleuri) et ses abords afin d'intervenir sur la canalisation concernée. La situation devrait être rétablie vers 1h du matin.

Les tribunes libres - Juillet 2015

Juillet 2015

Groupe "Continuons Ensemble"

(Groupe Majorité)

Des travaux d’entretien et de rénovation nécessaires au maintien de la qualité de notre environnement !

Les vacances d’été sont généralement une période propice pour réaliser de nombreux travaux d’aménagement et de rénovation sur la commune. La diminution du nombre d’habitants, pour la plupart partis en vacances, permet d’en limiter les désagréments.

Cet été, des travaux de réfection de la voirie sont prévus partiellement route de Maisons, boulevard Jean Jaurès, rue Lantoine, sentier Lafontaine et sur la venelle le long de l’école Jules Ferry ainsi que dans différents bâtiments accueillant du public (écoles ou crèches).
Par ailleurs, le Conseil départemental des Yvelines va procéder à la réfection des enrobés et plus particulièrement des joints sur le pont de Chatou du 1er au 23 août. Durant cette période, une seule voie de circulation sera conservée dans chaque sens, une vers Rueil et l’autre vers Chatou. Nous sommes bien conscients que ces travaux vont générer des nuisances sur l’environnement proche mais nous nous efforcerons de les minimiser au maximum.
Pour ce faire, l’enjeu principal consiste à coordonner au mieux les chantiers afin de limiter la gêne pour les habitants.
En tout état de cause, la vigilance des services techniques de la ville portera entre autre sur le respect des horaires de chantier et sur la sécurisation des circulations piétonnes et des chantiers !

Tous ces travaux participent au maintien et à l’amélioration de notre environnement. Nous comptons sur votre compréhension.

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

Souriez vous êtes filmés
En 2011, la Cour des comptes a publié un rapport très critique sur le coût de la vidéosurveillance en France. « Une caméra coûte entre 20 000 € et 36 000 € à installer, selon les dispositifs. Mais entre la maintenance des appareils et le traitement des images, ce sont 7 400 € qu’il faut ajouter chaque année par caméra ».
À Chatou, un projet est inscrit pour 250 000 € dans le budget d’investissement. Une somme considérable qui correspond à la hausse de 1,60 % de vos impôts locaux en 2015.
Pour quoi faire ? Surveiller les lieux de deals parfaitement connus, les lieux potentiels d’agression et de vol et les lieux de fuite rapide (RER, ponts) pour leurs auteurs. La dissuasion avec des caméras qui couvrent une infime partie du territoire est-elle si efficace pour réduire les agressions et les deals ? Et à quoi cela sert-il d’identifier des agresseurs s’ils restent souvent impunis ?
Le RER de Chatou est déjà équipé de caméras, en ajouter apporterait-il quelque chose ?
À titre d’exemple, un rapport indique que la vidéosurveillance sur la ville de Lyon n’a permis d’améliorer le taux d’élucidation des agressions que de 1,6 %.
La vidéosurveillance déplace le problème sans le résoudre et ajoute des coûts alors que les maires sont appelés à une gestion raisonnée et responsable en ce temps de réduction des dotations de l’état.
Nous faisons 3 préconisations :

• Traiter la vidéosurveillance au niveau de la CABS pour avoir une politique de territoire cohérente en lien avec la Police Nationale ;

Investir par tranche et mesurer l’impact au fur et à mesure ;

Placer la dépense en matériel évitée dans le développement économique pour faciliter la création d’emplois.

Si vous voulez voir un film qui traite entre autres de vidéosurveillance, courez voir « La Loi du Marché », vous comprendrez le malaise.
Bel été à tous, souriez vous êtes filmés.

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr

Le futur, c’est pour très bientôt

Voilà un peu plus d’un an que le nouveau conseil municipal et celui de la CABS sont en place. Un temps suffisant pour murir leurs réflexions.
Vient maintenant le temps de parler du futur. Dès cet été vont vous être proposées les grandes lignes pour les 6 à 10 prochaines années au travers de deux documents qui seront soumis à enquête publique : le Schéma de Cohérence et d’Organisation Territoriale (SCOT) et le Plan Local de l’Habitat (PLH). Le premier fixe les axes pour la CABS en termes d’équilibre urbain, de transports, du développement économique, des commerces, de la solidarité. Le second précise les objectifs de chaque commune en matière de logements (nombre, type, contribution à la lutte contre le changement climatique,…). Chacun doit intégrer les objectifs fixés par la Région Île-de-France et l’État tout en respectant les personnalités du territoire. Il s’agit également de définir les moyens dégagés par les communes et la CABS pour les atteindre.

Ces documents sont réalisés au niveau de la CABS mais ils ont autorité sur les documents de chaque commune qui ne peuvent les contredire.
C’est donc bien du développement de Chatou qu’il sera question.
Vous serez prochainement consultés sur ces documents. Nous veillerons à ce que toutes les facilités vous soient données et serons à votre écoute, mais c’est à vous d’en faire un acte réellement démocratique en
participant largement à ces enquêtes, en vérifiant que ces documents correspondent à la ville que vous voulez transmettre à vos enfants.

Pour notre part nous serons attentifs au respect de ce qui fait le charme de Chatou mais aussi à l’équilibre social des logements pour permettre aux jeunes et aux personnes en difficulté de pouvoir se loger à Chatou.
Nous veillerons à ce que ces schémas s’intègrent dans la dynamique du Grand Paris, en particulier en ce qui concerne les transports. Dans sa version actuelle le SCOT ne répond pas à ces attentes.

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz -  Véronique Pecheraux
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

Le patrimoine nautique fait partie intégrante de l’histoire de la ville. Alphonse Fournaise, déclaré charpentier de bateaux en 1851 puis son fils, Hippolyte, déclaré encore constructeur de bateaux cinquante ans plus tard, ont transformé l’histoire des bords de Seine par l’investissement qu’ils firent dans la Maison qui porte leur nom et la construction des hangars à bateaux aujourd’hui disparus. Maupassant était un canoteur enragé des bords de Seine à Chatou. Degas, qui fut le parrain d’Alphonsine Fournaise, fut également un habitué. Le couturier Paul Poiret, adepte de la voile à Chatou, dessina le pavillon du Cercle Nautique de Chatou en 1902. En 1925, bien que le temps avait passé, Paul Poiret fit venir le CNC à la prestigieuse Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris.

En ne renouvelant pas la convention de Sequana au bout de 25 ans, la commune a ignoré ce passé, déclenché une affaire judiciaire et provoqué une incompréhension dans l’opinion. En effet, remplacer Sequana par des ateliers du bois n’a jamais fait partie d’aucune proposition électorale. Or, Chatou a une légitimité singulière sur les bords de Seine pour non seulement maintenir Sequana, mais encore promouvoir un club nautique, un chantier naval de bateau de croisière de la Belle Époque (cf « L’Hermione » et ses 4,5 millions de visiteurs), accueillir des formations de charpentier de marine, des activités attrayantes… bref, sortir d’une certaine torpeur et devenir une capitale du nautisme sur les bords de Seine.

Personne n’ayant été consulté à ce sujet, nous martelons qu’il faut reprendre cette affaire à zéro, admettre où se trouvent le savoir-faire et les vocations, faire appel à la grande histoire de Chatou pour la remettre en Seine et la faire vivre.