Mai 2015
(Groupe Majorité)
Les quatre conseils de quartier de la ville se sont réunis au début du mois
d’avril.
Au cours de ces réunions, les conseillers de quartier ont abordé des questions relatives à la vie des quartiers, notamment les problématiques de stationnement, de circulation et d’aménagements urbains nécessaires à l’amélioration de notre vie quotidienne.
Toutefois un sujet récurrent, commun à tous les quartiers a été soulevé : les incivilités (graffitis sur les murs de la ville, dégradations de biens publics, non respect des règles de stationnement, deux-roues motorisés sur les trottoirs, comportements individuels non appropriés…).
Aussi, dans le cadre de notre Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), nous allons accentuer les travaux pour limiter ces comportements qui entravent le « bien vivre ensemble ». De plus, en relation avec la Police nationale, nous projetons de mettre en place la vidéo-protection à des points stratégiques de la ville pour assurer une meilleure sécurité quotidienne dans notre ville.
Si nous pensons que ces futurs dispositifs seront de nature à améliorer notre vie quotidienne, il est de la responsabilité de chacun de faire preuve de civisme et de respect d’autrui !
Notre objectif est simple, nous souhaitons que Chatou, ville agréable entre toutes, place le « bien vivre ensemble » comme dénominateur commun à tous les Catoviens.
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Sequana, une association catovienne de bénévoles qui réparent des bateaux fluviaux depuis près de 25 ans, compose le paysage associatif et le patrimoine culturel populaire de Chatou. Elle y tient une place précieuse et unique : bateau à vapeur, à voiles, aviron.
Or, Sequana est mise à la porte du jour au lendemain : la convention d’occupation de leurs locaux avec la mairie (une gare d’eau près de la Seine), n’a pas été renouvelée cet hiver, pour faire place à un projet de formation semi-professionnel du bois, à l’état d’ébauche : les frais de mise en place et la faisabilité n’ont pas été discutés ni même réellement étudiés.
Pourquoi les faire partir ? Pourquoi n’est-il pas possible d’enrichir ce projet de formation à l’aide de l’expérience de Sequana ? Pourquoi ne pas faire fonctionner ensemble ces deux projets complémentaires sur la thématique des bateaux ? Enfin, pourquoi faire partir Sequana sans réflexion avec les membres de Sequana, et les membres du Conseil municipal sur la façon de les associer ?
Où donc est passée la sagesse et la richesse du dialogue permettant de trouver une solution autour d’une complémentarité évidente de ces deux projets ?
Quel gâchis et quelle tristesse d’une telle décision qui vise à détruire ce qui fonctionne bien et fait partie de l’âme de Chatou, même si des améliorations sont toujours à rechercher.
Enfin, n’oublions pas que Chatou a une dette vis-à-vis de Sequana qui a légué 33 bateaux au musée Fournaise, que nous pouvons admirer.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur le sujet ici : http://www.sequana.org/ et sur notre site www.chatoucvous.fr
et signer la pétition pour soutenir Sequana, http://www.sequana.org/index.php/l-association/sequana-vivra-signez-la-petition
Enfin, serait-ce l’absence de dialogue qui pousse les électeurs du canton à ne pas voter ? 60 % d’abstention au 2
ndtour des dernières élections cantonales, et près de 4 % de vote blancs ou nuls : seuls 96 % des 40 % votants, soit 38 % des inscrits ont vraiment fait leur choix, cela fait réfléchir.
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Prendre soin de nos ainés, tel est le grand défi de notre société pour les années à venir.
Adapter la société à ce que l’on appelle la « silver* » démographie. Le Sénat vient d’adopter courant mars 2015 le projet de loi sur « l’Adaptation de la société au vieillissement », centré sur le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. La loi devrait entrer en vigueur au 1er Janvier 2016.
Ce défi d’adaptation concerne particulièrement Chatou dont les plus de 60 ans représentent déjà plus de 20 % de la population et ne fera que croitre.
Inspirons nous des principaux volets de cette loi :
• Faire du domicile un atout de prévention : le maintien au domicile est souvent préférable aux couteuses résidences pour séniors, mais Il faut alors permettre l’accès aux technologies nouvelles (domotique, numérique, téléassistance) pour les personnes âgées y compris celles à faibles revenus.
• Agir contre l’isolement des seniors en multipliant les lieux de rencontres, et les solidarités de quartier, et en reconnaissant l’engagement citoyen des séniors, que cela soit dans des associations, dans des actions de parrainages ou dans d’autres initiatives.
• Adapter les logements aux enjeux du vieillissement, non seulement par des adaptations du confort, mais aussi en permettant d’en sous-louer une partie, favorisant ainsi les échanges intergénérationnels.
• Faire des métiers de l’autonomie une filière d’avenir participant ainsi au développement de l’emploi. Pour notre ville, cela doit se traduire par un accueil de ces structures et des logements accessibles à ces nouveaux salariés.
Le rôle du tissu local est primordial pour relever ce défi national. L’Intercommunalité et la ville doivent prendre une part ambitieuse dans la construction d’actions concrètes afin d’aider les seniors dans le quotidien : le PLU (Plan Local d’urbanisme), que nous allons modifier prochainement, devra en être une traduction concrète en particulier en organisant la ville autour de centres secondaires alliant commerces et lieux de convivialité.
La politique de transports devra gagner en souplesse d’utilisation.
* « Silver » : argent, argenté (anglais) - silver économie : économie au service des âgés.
Pierre Arrivetz - Véronique Pecheraux
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
L’augmentation du budget communal votée en décembre dernier pour 2015 est symbolique. On peut tout critiquer, tout promettre y compris des baisses d’impôts par électoralisme, ce que nous avons toujours refusé de faire en conscience, il n’en reste pas moins que le budget de fonctionnement est otage des statuts hors du temps de la fonction publique et représente 85 % des dépenses communales tandis que l’investissement nécessaire pour l’entretien et l’amélioration de nos équipements et de la voirie atteint un seuil de médiocrité affligeant. On peut bien sûr déplorer les 20 000 euros par an engloutis dans l’entretien des piquets en inox de la place Berteaux, les 65 000 euros affectés en pure perte au CNEAI sur les 300 000 affectés par le Conseil Général, la Région et l’État, les dépenses de spectacles trop importantes, mais ce sont des dépenses périphériques par rapport à la masse du budget et au problème de fond : la réforme des collectivités, de leur fonction publique et de leur mille-feuille administratif et politique, plus opaque et conséquent que jamais au nom du clientélisme et des rivalités de partis. Par ailleurs, et ce n’est pas la moindre des nouvelles, l’État a retiré 800 000 euros de dotation annuelle sur le budget de la commune. Nous nous sommes donc abstenus sur le budget présenté convaincus qu’un vote contre ne pouvait porter de proposition alternative significative.
Nous invitons en revanche les Catoviens à se grouper autour de leurs associations de patrimoine, insignifiantes financièrement mais dont les interventions se situent dans un domaine qui touche à l’irréversible. Là se trouve l’identité culturelle de Chatou et d’une part de notre pays, là l’abdication et l’indifférence sont des valeurs de régression face au devoir de transmission et à l’urgence des situations.