Mars 2015
(Groupe Majorité)
C’est dans le cadre du maintien et de l’amélioration de notre cadre de vie que nous allons mettre en place, courant avril, un nouveau dispositif d’intervention plus réactif des services techniques de la Ville. Ce service d’intervention rapide interviendra, à la demande des Catoviens, plus particulièrement sur des aspects liés à l’environnement.
Sur simple appel téléphonique ou par mail sur une boîte spécifi que, vous pourrez contacter les services de la Ville, pour une intervention rapide.
Le choix de ce nouveau dispositif répond à un besoin croissant d’entretien de notre patrimoine et de lutte contre les incivilités. Il s’agit notamment des tags et graffi tis ou des dégradations de cer-
tains mobiliers comme les bancs, barrières, poubelles… qui peuvent s’avérer dangereux si nous n’intervenons pas rapidement.
La qualité de vie à Chatou est un atout, nous devons tout mettre en oeuvre pour la maintenir !
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Au conseil communautaire du 17 décembre dernier, j’ai eu le privilège d’être seul à voter contre une délibération sur la nouvelle indemnité des conseillers. « Chaque conseiller recevra une indemnité de 130 € net par mois, président et vice-présidents compris. » L’idée est d’en faire un défraiement plus qu’une rémunération, nous dit son Président.
Tout travail mérite salaire, dit l’adage même si la gratuité a aussi sa vertu. Chaque collectivité devrait rémunérer ses élus en fonction du temps de travail passé et du niveau des responsabilités assumées.
Attention, il ne s’agit pas d’ajouter une couche de dépenses pour la collectivité mais plutôt de répartir différemment les indemnités entre communes et CABS !
En coulisse on me rapporte que certains ont voté par obéissance à leur maire et ne comprennent pas cette délibération. À quand des conseillers communautaires qui voteraient selon leur conscience et non selon leur couleur politique ou l’avis de leur maire ?
Une conséquence s’impose : réduire le nombre de conseillers puisque tout le monde semble penser de la même manière. Ce serait peut-être le seul avantage du regroupement contre nature des communautés d’agglomérations de Seine et Forêt et Boucle de la Seine avec les villes de Bezons, Maisons-Lafitte imposé par le gouvernement socialiste après un vote mascarade.
Ne soyons pas surpris de voir des intercommunalités lentes à se mettre en place. Les politiques seraient-ils si pressés de travailler là où il n’y a rien à gagner et où le pouvoir se dilue ! Nous croyons à une intercommunalité forte, sur un territoire cohérent avec des élus impliqués et indépendants d’esprit, payés au juste prix.
On est mal parti !
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Après les terribles assassinats de ce début d’année, beaucoup d’entre nous ont été le « Charlie » d’un jour, mettant la liberté d’expression et la fraternité au premier plan de nos valeurs.
La question qui, évidemment, se pose aujourd’hui est : que faire ? En quoi Chatou peut-elle contribuer à cette réponse ?
Loin de nous de vouloir trop simplifier le problème ni de vouloir exonérer l’État de ses responsabilités, mais oui, nous sommes tous concernés : Écoutons ces professeurs de lycée : « Nous, citoyens français qui passons notre temps à nous plaindre de la hausse des impôts, nous contribuables qui profitons des niches fiscales quand nous le pouvons, nous qui avons laissé l’individu l’emporter sur le collectif, nous qui ne faisons pas de politique ou raillons ceux qui en font, etc. : nous sommes responsables de cette situation. »
Nous, Catoviens, accusons certaines banlieues d’être des ghettos produisant des extrémistes, mais nous oublions de dire que nous fermons notre ville à ceux dont le compte en banque ne s’exprime pas en milliers d’euros, à ceux dont la couleur de peau est différente, à ceux qui pourraient déranger nos habitudes. Et si nous n’osons le faire, ce sont les agences de location qui s’en chargent. Bien sûr ces propos sont exagérés et heureusement de nombreux Catoviens ne réagissent pas comme cela. Collectivement pourtant, la réalité est là : l’effort de solidarité reste très en dessous de ce que la République attend de nous. Par exemple, en termes de logements sociaux : il en manque plus de 1 000 à Chatou.
À nous aussi, conseillers municipaux, d’avoir le courage de faire changer les choses, d’éviter le repli sur soi, de redonner du souffle à la démocratie, à la construction collective, de faire que la Culture puisse venir ébranler nos certitudes, nous apprendre à comprendre l’autre, de faire que le mieux vivre ensemble soit une réalité et non un simple slogan de façade.
Pierre Arrivetz - Véronique Pecheraux
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
42 élus grâce à la nouvelle réforme au lieu de 39 précédemment. Il est vrai qu’on manque d’élus en Île-de-France… Quant au parti majoritaire, il a réussi dans une unanimité de 26 conseillers généraux à élire pour président de la collectivité en avril 2014 un ancien ministre condamné pour corruption ayant épuisé tous ses recours et retrouvé son siège avec 26 % de votants. C’est un aspect très marqué des partis de n’avoir ni déontologie ni volonté de réforme et d’assurer des victoires pour eux-mêmes.
L’Île de Chatou : une défaite pour tous ?
Les constructions sans autorisation sur un terrain de 6 500 m
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ont finalement été laissées en situation par les pouvoirs publics – toutes autorités confondues. Les électeurs seront bienvenus à leur demander
pourquoi.
Patrimoine : la résiliation de la convention avec Sequana (1992) s’est emparée de la majorité dans l’opacité la plus totale. Les élus et les associations ont été mis devant le fait accompli.
Plutôt qu’asseoir un CNEAI « bis » basé sur « la filière du bois », nous préférerions un plan de développement du patrimoine de l’Île favorisant la construction et la circulation de bateaux de croisières dans le style de la Belle Époque, les expositions sur le nautisme et le patrimoine des berges de Seine, le sauvetage et l’ouverture au public du Nymphée de Soufflot, la reconversion et l’embellissement de la Maison Levanneur, la plantation de peupliers, de saules, les reconstitutions etc. Défendre Chatou en mettant à l’honneur son patrimoine et son art de vivre représenterait un projet partagé inscrit dans son histoire, loin des intrigues et des communications artificielles.