Novembre 2015
(Groupe Majorité)
La démocratie participative désigne l’ensemble des procédures, instruments et dispositifs qui favorisent l’implication des citoyens dans la gouvernance des affaires publiques. C’est en effet dans l’échange, l’écoute et le partage des idées que se construisent les meilleurs projets.
À Chatou, de nombreux outils permettent de rendre bien vivante cette méthode. Si les conseils de quartier permettent d’aller à la rencontre directe des Catoviens et d’aborder ainsi leurs préoccupations quotidiennes, les réunions publiques permettent, elles, de présenter et d’échanger autour de projets spécifiques. Ce fut par exemple le cas récemment dans la perspective du renouveau du quartier Debussy, comme cela le sera bientôt pour la réhabilitation de la place des Marguilliers ou le projet de réforme du PLU.
La concertation. C’est bien l’objet du Conseil Local des Seniors récemment créé dont l’objectif est de mieux connaître les besoins de nos aînés et de travailler avec eux à leur satisfaction.
Le Conseil municipal et le Conseil Local des Jeunes, de leurs côtés, offrent la possibilité à leurs membres d’appréhender la citoyenneté et de proposer des projets en implication directe avec la vie collective.
Concertation également sur le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), document de référence intercommunale en matière d’urbanisme, d’habitat, de transport, de vie économique, d’environnement, d’éducation ou de loisirs et qui a fait l’objet d’une large concertation et enquête publique. Les travaux des commissions municipales permettent de leurs côtés à toutes les sensibilités représentées au sein du Conseil municipal de s’exprimer sur les sujets qui concernent la conduite des affaires de la commune.
Concertation enfin avec le réseau associatif de notre Ville qui contribue à sa manière à participer et à animer la vie publique.
Ce ne sont là que quelques exemples de la démocratie participative mise en place à Chatou et la majorité municipale est fière de pouvoir affirmer que la concertation est active et riche dans notre commune !
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Courrier adressé le 18 septembre, resté sans réponse. Dorénavant, un courrier sans réponse sera systématiquement diffusé dans le journal de Chatou afin d’éviter les oublis, voire le mépris. « Monsieur Le Maire, Nous avons été surpris d’apprendre l’annulation du Conseil municipal du 1
er
octobre en raison d’un ordre du jour insuffisant. - selon l’Article L2121-7 modifié par LOI n°2015-366 du 31 mars 2015 - art. 2 : « Le Conseil municipal se réunit au moins une fois par trimestre »
S’il s’agit de trimestre calendaire, la loi est respectée. S’il s’agit d’une périodicité de 3 mois entre 2 conseils, elle ne l’est pas. Vous avez ajouté un conseil en juillet non programmé ce qui a généré des difficultés d’agenda pour certains. Sans ce conseil inopiné de juillet, vous auriez été tenu de conserver celui du 1er octobre. En tout cas, l’esprit de la loi est de pratiquer régulièrement la vie démocratique et en l’occurrence, 4 mois et demi sans conseil est peu acceptable. Vous évoquez un ordre du jour insuffisant. L’ordre du jour est en partie alimenté par l’activité des services pour gérer et faire évoluer la vie de la commune. Ne pas avoir suffisamment de sujets questionne sur un mandat de 6 ans qui débute depuis à peine 18 mois. Nous pouvons vous soumettre une liste de sujets qui intéressent les habitants de Chatou au-delà de votre programme qui semble peiner à se déployer.
Plus important à nos yeux, un Conseil municipal doit aussi être l’occasion de réflexions sur tels ou tels sujets en apportant des points de vue différents, ce qui est toujours bénéfique. Pourquoi considérer qu’un Conseil municipal n’est là que pour présenter et entériner des délibérations ?
Nous attendons davantage de dialogue et espérons que cet arrangement ne se reproduira plus pour le bien de la démocratie locale.
Cordialement.
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Dans quelques jours s’ouvrira la COP21 à Paris. Tout le monde en connaît l’enjeu : maintenir le réchauffement climatique en dessous de la barre des 2°C. Ce que l’on espère de cette COP : un accord entre les 195 pays afin de prendre une série de mesures permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Tout sera-t-il réglé pour autant ? Sûrement pas. Simplement parce qu’une grande partie de ces émissions dépend de notre mode de vie : transport, nourriture, chauffage, consommation outrancière, déchets. Pour réussir le pari d’une maîtrise du réchauffement, il est indispensable que la commune et ses habitants s’engagent ensemble : que cela soit sur le tri de nos déchets, sur le transport, ou sur les consommations de chauffage.
Par exemple, pour le transport : à nous de ne pas utiliser la voiture pour un déplacement inférieur à 1 km ou d’utiliser des moyens alternatifs (vélo, covoiturage, bus…). Mais à la commune (ou à la CABS) de mettre en place des infrastructures favorisant ces choix alternatifs (pistes cyclables, parking sécurisé, point de rendez-vous pour covoiturage, ligne de bus…)
De même, pour nos consommations de chauffage : à nous, citoyens, de ne pas régler le thermostat à 25°C dans nos logements et d’engager les travaux nécessaires à une bonne isolation. Mais à la commune (ou à la CABS), de faire le nécessaire pour le développement d’artisans qualifiés proches de chez nous, d’organiser des rencontres avec des experts énergétiques non engagés commercialement, de faciliter l’équilibre financier en diffusant l’information pour obtenir des subventions et si nécessaire en sollicitant les banques pour ouvrir l’accès au crédit.
L’enjeu de la maîtrise du réchauffement climatique est capital pour les générations futures, alors ne restons pas spectateurs, agissons et exigeons que la municipalité agisse et devienne un catalyseur d’actions prolongeant la COP21.
Pierre Arrivetz - Véronique Pecheraux
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
La municipalité se trouve aujourd’hui entre l’enclume et le marteau en raison de la loi Duflot. Celle-ci a pour conséquence comme nous le précisions dans notre programme l’obligation de construire 1 450 logements sociaux d’ici 2025 dans la commune, soit cinq fois notre Tour Renoir dans l’espace. Faute de répondre aux exigences, le préfet est habilité à organiser des opérations d’utilité publique en remplacement des communes défaillantes. La menace est sérieuse et non théorique (cf Le Vésinet, Maisons-Laffitte…).
Parallèlement, les villes de province victimes des délocalisations et disparitions industrielles, des fermetures de casernes et services publics de toutes catégories, sont à la tête de dizaines de milliers de logements vides faute d’emploi à fournir. Qui est responsable, les communes qui ne remplissent pas les critères de la loi Duflot ou les gouvernements successifs réfugiés dans une politique d’abandon de l’économie du pays, des entreprises, de leur savoir-faire pour défendre de confortables utopies ?
Ajoutons que les logements sociaux financés par le 1 % patronal comptant pour 260 logements à Chatou ne sont pas décomptés dans la loi.
Pourquoi Chatou ne s’organiserait-elle pas avec les autres communes franciliennes et départements concernés par le 1 % patronal pour demander leur ajout dans ce décompte ?
Par ailleurs, nous souhaiterions savoir qui, parmi les candidats à l’alternance, est prêt à modifier la loi Duflot et dans quelles conditions. L’incapacité, le refus de maîtriser le cours des choses, la facilité des carrières politiques et l’organisation d’un système politico-institutionnel assis sur sa démesure et son corporatisme n’ont pas permis à ce jour de faire évoluer la situation et ce, alors que 18 millions de salariés doivent financer 66 millions de Français et toute la politique du pays dont celle du logement social.
Il ne suffit pas de proclamer les servitudes mal placées. Il faut les combattre et tenter de rétablir un équilibre dans notre univers collectif.