(Groupe majorité)
Le vote est un des indices d’une démocratie accomplie. Et s’il est vrai que toute cité est une multiplicité, c’est par le vote qu’il est possible de faire converger des histoires et des aspirations différentes propres à chacune et chacun d’entre nous.
Voter est un droit civique, un geste essentiel au fonctionnement d'une démocratie. Un geste, que près de la moitié de la planète nous envie, qui permet à chacun d’exprimer pleinement ses libertés individuelles. Ainsi tous les citoyens peuvent exprimer leur choix et leur volonté en élisant leurs représentants locaux, nationaux, ou en répondant par exemple à une question posée lors d’un référendum.
Moyen le plus direct et efficace de participer à la vie démocratique, il sacralise un des trop rares instants où nous sommes placés sous un point de vue strictement égalitaire, où 1 citoyen = 1 voix. À notre échelle, le vote nous rend responsable des décisions qui régissent notre république.
Le vote est un droit, c’est aussi un devoir !
Résultat d’un long combat pour l’acquérir, le temps pour l’étendre au plus grand nombre fut encore plus difficile : près de 150 ans ! Ce privilège qu’est le droit de choisir, d’autres l’ont gagné pour nous. Le faire vivre, c’est reconnaître ce combat, c’est aussi le meilleur moyen de le protéger.
Luttons contre le fatalisme et l’indifférence face au vote.
Profitons de cet outil qui nous est donné, rouage fondamental du système démocratique.
Ne gâchons pas un acquis si précieux.
Les 23 avril, 7 mai, 11 et 18 juin, VOTONS !
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Nous manquons de concertation à Chatou, cela se traduit par des pétitions et des réactions vives : les revirements sur les modifications de PLU en témoignent.
Sur la question du déménagement des bureaux de la Ville de Chatou, nous ne sommes pas d’accord sur tout ce qui a été proposé, et notamment sur le bouclage financier non équilibré :
nécessité par la rénovation onéreuse du lieu, il s’équilibre par la vente de biens communaux qui n’ont rien à voir avec l’opération. La question du stationnement se pose aussi.
Néanmoins, nous avons voté pour cette décision : pourquoi ?
Car nous sommes pour le principe de rassembler les agents : pour un meilleur service aux catoviens, pour plus de cohérence dans leur travail, et pour effectuer des économies d’échelle. Enfin, le lieu est central.
Tout bloquer pour ne rien faire laisse la France, un territoire ou une ville, décrépit. Le résultat est que les décideurs deviennent frileux d’entreprendre quoi que ce soit, et manquent cruellement d’ambition.
Fort heureusement nous n’en sommes encore pas là à Chatou, mais nous voulons opposer à cette démarche de blocage, la démarcher d’accepter le changement avec des propositions d’améliorations : au « non » systématique, nous préférons le « oui, mais ».
Encore faut-il que nos décideurs entendent le « mais ».
Il existe des outils modernes et efficaces qui permettent d’écouter, d’améliorer un projet en amont et par là même évitent toutes ces pétitions qui fleurissent à la moindre difficulté.
Ainsi, nous avons proposé des ateliers participatifs sur le Hameau Fournaise qui ont donné lieu au dépôt de 2 dossiers à l’appel à projet, en utilisant la plateforme d’échange https ://nouveauximpressionnistes.ecdys.fr, C’est donc possible.
Les conseils de quartier devraient être aussi ce lieu d’échange, les dépositaires des améliorations que les citoyens veulent apporter à leur ville. Ils ne semblent pas jouer ce rôle.
Faisons de la politique autrement, décideurs comme opposants, pour plus de maturité citoyenne.
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Lors d’un dernier conseil municipal il a été acté, à l’unanimité le prochain déménagement des services de la Mairie pour les regrouper au sein d’un même bâtiment. Un tel déménagement est souvent l’occasion d’une nouvelle organisation, afin d’améliorer l’efficacité globale. Nous proposons 3 pistes de réflexion :
Profiter de ce changement pour offrir aux catoviens un accès plus facile aux différents services, en particulier en utilisant beaucoup plus les possibilités d’internet. L’occasion aussi d’offrir plus de transparence, y compris sur la vie de la Mairie, les opérations en cours, le suivi budgétaire, etc. Pourquoi ne pas envisager une certification QUALIVILLE ?, non pas pour faire plus d’administration, mais pour garantir par exemple une réponse adaptée à toute demande d’un citoyen, et avec des délais réduits.
Cette nouvelle organisation des services, doit se faire en prenant en compte la réalité de la communauté d’agglomération. La répartition des tâches entre les 2 institutions doit être source d’efficacité et d’économies. Certains services devront être construits avec un pôle centralisé permettant une montée en compétences, et un contact avec le public qui, lui, doit rester décentralisé.
Enfin, dans cette période où la transition énergétique et écologique devient une règle, la rénovation du nouveau bâtiment devra pouvoir être un exemple pour les catoviens : Les 4 millions d’euros prévus pour ces travaux doivent permettre d’aller plus loin que les normes pour en faire un bâtiment avec une consommation énergétique très faible et utilisant l’énergie solaire. Les matériaux de rénovation eux-mêmes devront être choisis avec le plus grand soin.
Bien sûr, l’ensemble de ces changements devront faire l’objet d’une concertation avec le personnel municipal.
Pierre Arrivetz - Lee Neumann
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
Voie ferrée : les riverains du RER A sont touchés par l’arrivée des rames à étage qui développent des vibrations inconnues jusqu’alors. C’est ainsi qu’une centaine de personnes dans le quartier des Ecoles du Second Empire demandent avec insistance à la RATP de prendre le problème à sa mesure. Les vibrations sont le fruit de voies obsolètes. La ligne A, la plus fréquentée d’Europe, ne pourrait-elle, à l’instar des lignes programmées pour le Grand Paris, bénéficier de la pose de voies anti vibratiles ? y-aurait-il un maire pour s’y opposer alors que la voie de chemin de fer percée en 1837 est bordée d’habitations situées seulement à quelques mètres.
La reconversion des villas municipales en habitations : c’est le meilleur service à leur rendre après une occupation inadaptée de plusieurs décennies qui les a fortement dégradées. La seule exigence - partagée par la ville à notre connaissance - porterait sur l’empêchement de toute dénaturation de leurs façades exceptionnelles et d’extensions malheureuses après leur remise dans le domaine privé. Le regroupement des services dans les bureaux Investor ne portera pas non plus atteinte à l’hôtel de ville qui restera dans le patrimoine communal comme annoncé.
Le concernant, la dégradation par l’occupation publique a été encore plus manifeste. Bien que rare édifice remanié au début du XVIIIe siècle, il fut défiguré par la municipalité en 1965 et a subi des interventions en PVC et autres calorifugeages qu’une inscription à l’inventaire supplémentaire digne de ses décors intérieurs aurait empêchées. Puisque sa conservation est assurée par le PLU, soyons attentifs à son rehaussement architectural. Quant à son affectation, un office du tourisme ne pourrait-il notamment y être installé ?