(Groupe majorité)
L’enquête publique de la modification n°2 du PLU s’est achevée en décembre dernier. Après l’analyse précise des remarques et suggestions qu’elle a suscitées, des échanges avec des
habitants du principal quartier concerné (à savoir République) et des rencontres avec les responsables du collectif créé à cette occasion ainsi que l’association Chatou Notre Ville, il a été décidé de retirer ce projet qui ne correspondait pas aux aspirations des riverains.
Une nouvelle modification sera proposée à la fin de cette année. Elle se concentrera sur deux espaces ciblés : celui situé boulevard de la République (côté impair) entre la rue du Général Leclerc et le sentier des Doguets et celui situé en haut de la rue des Landes (côté pair), près du stade Finaltéri à l’emplacement actuel des tennis.
Sur ces deux espaces, l’aménagement prévu à l’horizon 2019-2020 sera maîtrisé à la fois en volume et en hauteur afin de respecter l’équilibre urbanistique du quartier et le gabarit des constructions existantes.
Les problématiques de circulation/stationnement seront également prises en compte, comme en témoigne l’étude qui vient d’être lancée par la municipalité sur le quartier Landes/République.
Maîtriser – malgré la très forte pression de l’État – la croissance de la population catovienne aux environs de 30 000 habitants et préserver ainsi notre qualité de vie, préside à notre vision pour Chatou.
Entre protection et renouvellement urbain, entre mise en valeur de nos espaces verts et renforcement de nos pôles de centralité, entre préservation des jardins et agrandissement des bâtis, entre accession à la propriété et offre sociale…
Chacun doit trouver sa place dans notre ville. Qu’il s’agisse d’étudiants, de familles, de seniors, de jeunes couples, tous sont les bienvenus à Chatou aujourd’hui comme demain.
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Chatou c’est Vous vous souhaite une bonne année 2017. Tous nos voeux pour cette année à venir dans vos projets professionnels, personnels y compris la santé.
En 2016, nous avons œuvré pour proposer une démarche constructive et participative à Chatou :
Nous avons défendu la non-augmentation des impôts locaux, et avons contesté la mise en place de la hausse de 66 % de la part départementale de la taxe foncière. Nous poussons la Mairie à trouver des économies là où c’est possible y compris dans l’optimisation des moyens humains. La question des transports et de circulation va en s’empirant tant qu’aucun décisionnaire ne s’y attelle vraiment : cette thématique a été complètement occultée jusqu’ici bien que nous alertions régulièrement l’équipe du Maire. Nous espérons que l’étude annoncée récemment débouche sur des solutions concrètes.
Enfin notre demande récurrente à un droit d’expression conforme et respectueux a souvent été lettre vacante, cela aiderait pourtant à faire respirer notre démocratie locale pour une meilleure gouvernance. Par exemple, nous espérons que nos trois photos en en-tête de cette tribune qui permettent de souhaiter des vœux plus personnalisés seront conservées conformément au droit d’expression des élus de l’opposition.
2017 porte de nombreux enjeux à l’échelle nationale notamment.
Soyons au rendez-vous de ce changement.
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Les faits :
Novembre 2016 : Devant les risques architecturaux permis par le PLU existant, le conseil municipal
opte pour une modification très partielle du PLU.
Décembre 2016 : après une réunion publique de présentation, puis l’enquête publique, des tracts fleurissent dans Chatou dénonçant le « bétonnage de Chatou »
Début janvier 2017 : sans attendre les conclusions de l’enquête, ni l’avis du conseil municipal, le Maire annule ces modifications et reporte les décisions à fin 2017.
Que peut-on dire de cette malheureuse histoire :
Mais le plus grave n’est pas là : le Maire, se voulant rassurant, affirme que la population restera très proche de 30 000 habitants, et qu’une étude résoudra les problèmes de circulation. Ce n’est pas en occultant la réalité que les Catoviens se confronteront aux véritables enjeux du Chatou de demain :
Alors ne nous bouchons pas les yeux, regardons l’avenir en face et réfiéchissons ensemble pour relever ces défis et construire le Chatou de demain.
Pierre Arrivetz - Lee Neumann
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
Dans notre précédente tribune, nous avons évoqué certains des amendements que nous souhaitions au projet de modification n°2 du PLU. Au terme de l’enquête, nous pouvons affirmer également que nous sommes restés interdits devant la campagne d’intoxication orchestrée.
Pour une modification concernant la construction de 210 logements nouveaux dont plus de la moitié sociaux répartis entre le boulevard de la République et la Route du Vésinet, les tracts concluaient à une forme d’apocalypse pour les riverains et pour Chatou.
Il aurait été souhaitable par honnêteté, ce que seule l’association Chatou Notre Ville a manifestement fait, de rappeler les enjeux de l’aménagement à Chatou. En effet, les tracts déversés ne mentionnaient à aucun moment les conséquences de la loi DUFLOT/ALUR, à savoir l’obligation de construction de 1450 logements sociaux à Chatou d’ici 2025 sous peine de sanctions financières, celles-ci s’alourdissant avec l’évaporation en cours des dotations de l’État à la commune. Où construire ces logements ? c’était bien la première question posée. Et nous ne concevons pas de souscrire au projet de substitution de certains contestataires d’installer des petits collectifs dans le reste de la ville, c’est-à-dire principalement dans les zones pavillonnaires que l’on ferait ainsi disparaître et dont précisément ne font pas partie la majeure partie du boulevard de la République et de la Route du Vésinet visées par le projet municipal.
En second lieu, la loi DUFLOT/ALUR a supprimé les coefficients d’occupation des sols des zones patrimoine UP. Or, le projet présenté à l’enquête avait bien relevé la question en préconisant une emprise au sol restreinte sur les terrains concernés pour mettre fin aux projets purement spéculatifs de démolition sur les villas de Chatou. Il y a donc selon nous une certaine urgence à la fois à amender le projet présenté et à ne pas attendre non plus les calendes pour tenter de régler positivement les problèmes de la loi DUFLOT/ALUR.