Décembre 2018
(Groupe majorité)
Le service public municipal englobe des missions très variées. Qu’elles soient obligatoires (état-civil, entretien des bâtiments scolaires, urbanisme…) ou facultatives, en particulier dans le domaine culturel, sportif ou de loisirs, elles répondent aux nécessités d’intérêt général et respectent certains principes :
C’est fort de ces principes que le projet de regroupement des services municipaux a été engagé au début de cette année. Il sera effectif à l’été 2019.
Améliorer les conditions de travail, fluidifier les échanges, favoriser la transversalité et garantir un meilleur accueil du public sont les grandes lignes qui sous-tendent ce projet enthousiasmant. Rien n’est laissé au hasard pour que les 130 agents municipaux appelés à se regrouper rue des Beaunes dans l’Espace Lumière disposent d’outils de plus en plus modernes et collaboratifs dans un souci de mieux répondre aux nouveaux défis catoviens. Le programme qui a été retenu pour les travaux d’aménagement est emprunt d’une volonté forte de replacer l’usager au centre de l’action publique. Notre volonté est de faire en sorte que les services soient décloisonnés pour favoriser le travail collaboratif et transversal tout en développant des méthodes de travail innovantes. Ce projet financièrement encadré prépare le Chatou de demain et contribue à redéfinir les ambitions de notre ville.
Un seul objectif : répondre toujours mieux aux besoins des Catoviennes et des Catoviens en s’appuyant sur la dynamique de notre collectivité.
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
À l’issue de la présentation du Rapport d’Orientation Budgétaire 2019, nous retenons des points positifs :
Nous continuons de regretter :
En résumé, nous pensons que le nouveau Maire intègre de plus en plus les pratiques du 21
esiècle et nous devons l’encourager à aller plus loin pour le reste de la mandature. C’est le sens de notre abstention au vote du budget lors du conseil municipal du 20 décembre dont chers lecteurs vous avez la primeur.
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Embouteillages, difficultés de stationnement, pollution des moteurs essence ou diesel, beaucoup de Catoviens, confrontés à ces difficultés, ont fait le choix d’utiliser la marche à pied, le vélo, la trottinette électrique ou autre moyen. Conséquences : des trottoirs ou cohabitent des piétons, des poussettes de bébé, et des engins se déplaçant à une vitesse proche des 20 km/h., ou des chaussées sur lesquelles les voitures découvrent soudain dans leurs phares de drôles d’engins souvent sans lumière. Pour l’instant aucun accident grave n’a été constaté, mais plusieurs bousculades ou chutes se sont terminées par des contusions,
aussi est-il temps de réfléchir.
Certes, le mieux est d’utiliser la responsabilité personnelle de chacun qui doit savoir maîtriser sa vitesse et savoir se rendre visible. C’est ce qu’a fait la mairie de Chatou en permettant aux cyclistes l’utilisation des sens interdits. Mais dans une ville où, pour des raisons historiques, les trottoirs de certains quartiers sont étriqués, et où voitures et vélos ont du mal à se croiser, il est temps de réfléchir aux règles à adopter, aux aménagements à réaliser. Cette réflexion devra tenir compte des nouvelles règles de stationnement et/ou d’un nouvel aménagement à réaliser pour ne pas léser les commerçants ou autres professions recevant du public.
Compte tenu de la diversité et la spécificité de chaque quartier, il est indispensable que cette réflexion soit menée non seulement avec les utilisateurs de ces nouveaux moyens de déplacement, mais aussi avec les habitants concernés. Les règles générales devront également être discutées avec la Police municipale qui participera ensuite à leur application. Un argument de plus pour l’embauche rapide des postes vacants de policiers municipaux.
En attendant, nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année à tous.
Pierre Arrivetz - Lee Neumann
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
La restauration et l’ouverture au public du Nymphée de Soufflot (1777), monument historique confirmé en péril au terme d’un rapport édifiant de 2015, sont-elles du détail. Aujourd’hui, le Nymphée, tout en touchant à sa fin par la force de l’inertie et de l’obstruction, représente un sésame pour les bords de Seine de Chatou lesquels pourraient entrer dans un véritable projet touristique complémentaire de Versailles, de surcroît inscrit dans un circuit avec le barrage, la maison Fournaise, Sequana et autres si affinités.
Face à l’inertie du ministère de la Culture depuis 50 ans, il manque une collectivité locale (Région, Département, commune) pour faire émerger un projet d’ensemble à partir d’une sortie indispensable de la propriété privée, fossoyeur du monument comme elle le fut naguère pour la maison Fournaise. Cela afin de restaurer et de présenter à longueur d’année à tous les publics l’art dans les jardins à la fin du XVIIIe siècle, l’œuvre de Soufflot, de Bertin, une page magnifique de l’histoire de l’art.
Le moyen juridique existe. Selon l’article L.621-18 du Code du Patrimoine, « l’autorité administrative peut toujours, en se conformant aux prescriptions du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, poursuivre au nom de l’État l’expropriation d’un immeuble déjà classé au titre des Monuments historiques (…), en raison de l’intérêt public qu’il offre au point de vue de l’histoire ou de l’art. Les collectivités territoriales ont la même faculté (…) ».
En somme, il manque dans cette affaire un vieux mot français : la volonté. Celle qui placera notre ville en pointe de la renaissance du patrimoine francilien, de Soufflot à Renoir, de Belanger (architecte des pavillons du comte d’Artois de 1783 avenue Foch) à Derain et Vlaminck. Tout un programme.