Flash infos

Fuite d'eau importante rue Val Fleuri : une coupure d'eau est en cours rue Val Fleuri et rue du Bray (entre Maurice Hardouin et rue du Val Fleuri) et ses abords afin d'intervenir sur la canalisation concernée. La situation devrait être rétablie vers 1h du matin.

Les tribunes libres - Mai/Juin 2018

Mai/Juin 2018

Groupe "Continuons ensemble"

(Groupe majorité)

Pourquoi et comment développer une politique d'animation ?

Chatou est un territoire riche – inscrit dans une cohérence à l’échelle de la Communauté d’Agglomération et du Département – qu’il faut sans cesse mettre en valeur et faire connaître. C’est pourquoi nous mettons en place au long des saisons des projets qui valorisent notre patrimoine culturel, historique, commercial et urbanistique, afin de renforcer le plaisir de vivre sur le sol catovien et yvelinois. 

Fête de la ville et des associations, Foire de Chatou, cinéma de plein air, marché de Noël, Elektricpark, Disko park, marché de producteurs, fête du parc de l’Europe, hameau Fournaise, spectacles vivants, conférence d’histoire de l’art, vide-greniers, fête des voisins, visites du patrimoine, animations pour seniors, jeux pour enfants... la vie catovienne est vivante et animée.
Elle est le résultat d'un travail de médiation et d’écoute des attentes de l’ensemble des Catoviens.

Inscrites dans la politique générale de la ville, nos animations s’expriment au travers d’une véritable stratégie globale qui leur donne plus de sens, de cohérence et de lisibilité.

Donner du sens et de la cohérence : notre politique d’animation repose sur un cadre, des objectifs et des moyens clairement posés. Elle prend appui sur une connaissance fine et objective de l'environnement catovien dans lequel elle s’inscrit.

Se doter d’une véritable identité : les animations sont par définition locales. Elles dépendent des partenariats en place et des moyens disponibles. Ainsi ce qui peut se faire ici, ne voudra rien dire ailleurs. À chacun ses priorités !

Motiver des partenaires : le simple enchaînement d'animations ne peut suffire. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre des propositions susceptibles de fidéliser autour de rencontres annuelles et d’autres continuellement renouvelées qui pourront attirer ou diversifier les publics. Plus lisibles, nos projets facilitent une communication ciblée et suscitent des relations de travail durables avec des partenaires aussi biens publics que privés.

Alors que nous présentons les rendez-vous majeurs de la saison prochaine, déjà nous préparons les projets à venir, alors faites nous part de vos idées sur : www.monaviscitoyen.fr 

Michèle Grellier, Adjointe au Maire en charge de la Culture, du Patrimoine, du Tourisme, du Développement Commercial et Économique

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, 
Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

« NOUS LES FRANÇAIS, ON AIME RÂLER » *

Arrêt Claude MONET ligne B 17h59, arrivée à la gare RER de RUEIL en 9 minutes. Pour la 1

re

fois, presque 2 siècles après le chemin de fer, des bus franchissent la Seine en journée ! Un exploit !

La Communauté d'Agglomération vient de signer probablement sa plus belle réalisation en permettant de se déplacer en bus dans la Boucle et au-delà avec un gain en mobilité substantiel. Par exemple, des Hauts de Chatou, 5 gares sont accessibles avec des fréquences soutenues (10 à 12 minutes) et surtout une plus grande amplitude horaire y compris le week-end. Sûrement encore quelques points à régler ici ou là mais saluons sans râler un projet réussi. 

Parmi les compétences de l’agglomération, le transport, les déchets, la voirie se déploient pas à pas. Les sports et loisirs, le développement économique, la culture (pas seulement les médiathèques) et le tourisme
trop ponctuellement. D’autres groupements d'intérêts auraient du sens comme l'informatique, les ressources humaines, les services techniques.

Tout cela se met en place à la vitesse de l’escargot surtout quand les préfets (l’État) décident en 2015 une fusion d'agglomérations contre nature pour qu’ensuite le tribunal administratif l’annule le mois dernier suite à la requête de 7 communes de l’ex CABS déposée en 2016.

Cette situation souligne une fois encore combien les décisions imposées et la lenteur de la justice sont préjudiciables à tous. Que faire maintenant alors que la communauté à 20 communes a sorti son projet de territoire ? Est-il adaptable à 7 communes ? Probablement oui, car là où des mutualisations sont pudiquement « encouragées » au sein de 20 communes, elles peuvent être efficientes à 7.

C’est un nouveau défi qui commence et qui mérite un véritable débat avec les élus de tous bords pour sortir de cette situation rocambolesque sans que cela ne se traduise par 3 ans bêtement perdus.
En attendant, continuons de râler puisque telle est notre habitude mais ciblons nos sujets car à Chatou, les bus ça roule… enfin… en dehors des bouchons du matin !

* phrase entendue d’un sympathique chauffeur de bus.

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas 
contact@cap-chatou.fr

La CASGBS* doit-t-elle disparaître ?

Un jugement du tribunal administratif vient de déclarer non conforme la création de notre communauté d'agglomération (CASGBS) en janvier 2016, et par conséquent celle-ci devrait cesser d'exister d'ici avril 2019. Ce jugement fait suite à un recours déposé par l'ensemble des maires de la Boucle de Seine, mais il est surtout le résultat du comportement des maires, qui se révèlent incapables de se mettre d'accord sur un partage des tâches et des responsabilités, et encore moins de proposer un vrai projet de territoires avec un fonctionnement plus efficace et répondant aux grands enjeux de ce XXIe siècle. Ainsi, en 2018, la CASGBS ne prend aucune initiative digne de ce nom et se contente de redistribuer les 2/3 de son budget aux différentes communes.

Ce fonctionnement pose un véritable souci de gouvernance mais la disparition de cette instance serait un énorme gâchis : d'abord il place la cinquantaine de salariés de la CASGBS dans une position intenable : ils ont pour la plupart accepté de quitter leur commune d'origine et se retrouvent maintenant sans avenir. Ce serait aussi un coup d'arrêt pour tous les contrats ou projets initiés depuis 2 ans. 

Rappelons notre position qui a toujours été la même : La CASGBS, avec ses 20 communes et ses 330 000 habitants possède tous les atouts pour un fonctionnement plus efficace pour répondre aux enjeux modernes de l’Île-de-France tout en assurant une proximité avec le citoyen. De plus c’est la seule voie pour progresser tout en retrouvant une marge financière pour réaliser les investissements à la hauteur des attentes des habitants.

Alors, souhaitons que l’année de réflexion accordée par le tribunal administratif aux élus de la CASGBS (pour trouver une solution avant dissolution) soit propice à l’élaboration d’un véritable projet partagé, avec une vraie stratégie du territoire pour davantage de mutualisation et de développement. Parmi les points à résoudre, figure une renégociation des conditions financières et budgétaires garantissant une meilleure équité entre les villes, condition indispensable au bon fonctionnement, ainsi que la réalisation d’un budget communautaire au profit d’actions et d’investissement pour l'ensemble des habitants de la CASGBS.

*CASGBS : Communauté d’Agglomération Saint-Germain Boucles de Seine

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz - Lee Neumann 
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

Les échanges entre les Catoviens et la ville sur la question de la construction des logements sociaux depuis la loi Duflot du 18 janvier 2013 marquent la méconnaissance d’une partie du public sur ce dispositif et ses conséquences. En effet, les communes qui ne répondent pas au quota de 25 % de logements sociaux sont soumises à un rattrapage de constructions triennales. Si ce rattrapage n’est pas respecté, le préfet peut intervenir au titre d’un arrêté de carence. Celui-ci a trois conséquences :

  • la majoration des prélèvements perçus annuellement sur les communes jusqu’à 5 fois les prélèvements en vigueur au moment de l’arrêté,
  • la reprise de la délivrance des autorisations d’urbanisme par les préfets, sur tout ou partie du territoire des communes défaillantes, en substitution du maire,
  • la reprise automatique par le préfet du droit de préemption urbain pour la réalisation de logements sociaux et de la gestion du contingent communal de logements sociaux.

En 2014, le quota de logements restant à construire pour notre seule commune était de 1.450 ainsi que nous l’avons rappelé sur nos tracts si peu lus lors des dernières élections municipales. 

Le gouvernement masque ainsi l’agonie des territoires – entre ceux qui n’ont plus rien et aménagent des logements désespérément vides – et ceux qui ont presque tout en comparaison et déjà assis sur la concentration urbaine, sont dans une situation impossible au regard de la loi. Les territoires ruraux autrefois occupés par les industries, les casernes, les services publics au terme d’un développement engagé sous le Second Empire témoignent du ratage complet de la politique de l’État en matière de préservation de l’activité et des savoir-faire. Sa volonté de réduire les maires peut laisser penser qu’il préfère une faillite silencieuse à une faillite étalée.