Mars 2018
(Groupe majorité)
Il neige… Pour les enfants c’est magique pour les adultes c’est une galère qui bouleverse le quotidien. Tout le monde rentre au chaud le soir, sauf les Sans Domicile Fixe qui doivent se battre pour trouver une place en foyer en appelant le « 115 ». La « Maraude » de la Croix Rouge circule pour leur apporter des couvertures et des repas chauds et aller au plus près de leurs besoins immédiats; le foyer Albert Viel à Chatou, de son côté, est là pour les recevoir en urgence.
Orchestré par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), l’accompagnement des plus démunis fait partie intégrante de notre politique sociale. Composé de six personnes passionnées par leur métier, le CCAS est au cœur de l’action sociale de proximité avec trois missions essentielles :
Véritable expert et animateur local de l’action sociale, le CCAS est au centre d’un dispositif qui oeuvre pour aider les personnes à retrouver leur autonomie et à les remettre sur de bons rails. Ses actions sont multiples: ouvrir des droits, permettre l’accès à l’épicerie sociale, aider à stabiliser un budget, prévenir des impayés et des expulsions, lutter contre l’isolement, aider à la réinsertion professionnelle, enclencher du portage de repas, mettre en place une téléalarme, réduire la « fracture numérique »… Le CCAS reste un des derniers lieux publics accessibles à des personnes perdues face à « l’e-@dministration ».
Comme le dit une de nos conseillères sociales : « Travailler dans le social, c’est faire preuve d’une adaptabilité permanente pour proposer des solutions personnalisées aux usagers. »
Accompagner dans son projet de vie, un usager qui n’est pas un numéro mais une personne qui doit être écoutée, c’est là toute la richesse de notre action.
Le CCAS ne peut agir seul. Il est aidé pour cela par des acteurs institutionnels (Préfecture, Département, bailleurs sociaux), par des bénévoles de nombreuses associations qui proposent des actions de proximité. Qu’ils soient ici tous remerciés de leur réactivité et du temps qu’ils consacrent à la Solidarité du quotidien.
N’hésitez pas à venir les soutenir dans leur engagement !
Pour le Groupe Majorité, Pascale Lery, 1re Adjointe au Maire en charge de la Famille, de la Solidarité et de l’Habitat
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson,
Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Au bout de trente ans de vie politique locale, notre maire a pris la décision, dans une période faisant suite à deux revers électoraux, de laisser la première place pour ces deux prochaines années.
Nous pouvons comprendre les ressorts psychologiques de cette démission. Pour autant, démissionner d’un mandat de Maire à deux ans seulement de l’échéance, nous semble négliger les électeurs qui l’ont élu, lui l’enfant de Chatou qui avait construit patiemment une carrière politique.
Plutôt que de resolliciter les Catoviens comme nous l’avons demandé lors du conseil municipal, il a préféré imposer un autre enfant de Chatou, son ami de toujours, habitant néanmoins aujourd’hui au Vésinet.
Nous ne pouvons nous empêcher de penser, comme de nombreux catoviens, que ce procédé est un tour de passe-passe pour mettre en meilleure position, pour les prochaines municipales de 2020, un adjoint devenu maire sortant.
Nous avons la confirmation dans cette démission/élection qu’une bonne partie de l’action politique dans la ville porte la marque de la planification « calculée ». Les investissements, comme la future implantation des services municipaux, sont le plus souvent cadencés pour être livrés aux échéances électorales, parfois au détriment de leur coût et de leur conception. La dernière modification de PLU, abandonnée devant une nouvelle élection qui s’annonçait, en est un autre exemple.
A l’occasion de cette élection, le groupe « Objectif Chatou » a voté pour le nouveau Maire. Le farouche opposant de la campagne de 2014 et des mandatures précédentes est devenu un allié. Encore un beau tour de passe-passe sans doute avec contrepartie !
La majorité en place aura bien besoin de ces tours de passe-passe politique pour exister face aux transitions majeures qui se vivent en ce moment. En même temps, nous sommes convaincus que les électeurs repoussent aujourd’hui ces calculs qui ne servent en aucun cas le bien commun.
Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas
contact@cap-chatou.fr
Circulation : pour des changements important à court terme
Nous avions déjà abordé ce problème de circulation et des transports dans la tribune du mois d'octobre, mais plutôt sous l'angle long terme. Aujourd'hui nous voudrions nous concentrer sur le court terme et sur la circulation automobile car c'est un problème de tous les jours pour de nombreux catoviens. Sur ce sujet, les deux volets d’action sont le stationnement et la circulation.
Le stationnement : la Mairie a déjà lancé une modification du stationnement payant. Elle se lance également dans une politique de stationnement unilatéral en remplacement du traditionnel stationnement alterné par quinzaine. L'objectif est d'augmenter le nombre de places de stationnement et d'éviter les bouchons chaque début de quinzaine. L'idée est bonne mais le déploiement de cette mesure est encore flou et surtout il manque trois éléments
La circulation, et en restant très modeste sur les changements, il nous semble qu’il faudrait :
Comme d’habitude la Mairie s’arrête au milieu du gué, reportant les changements en de multiples étapes, ce qui coûte finalement plus cher et ne fait pas apparaitre la cohérence d’ensemble, qui seule peut faire adhérer le public.
Pierre Arrivetz - Lee Neumann
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
Nous faisons inlassablement la promotion d’un développement de l’activité économique et culturelle de Chatou. Certaines conditions en devraient être examinées :
Le regroupement des services administratifs boulevard de la République permettra, d’une part, un accès plus rationnel aux usagers et, d’autre part, une nouvelle vie du patrimoine bâti communal (sauf pour l’hôtel de ville conservé dans ses fonctions), rendu à sa vocation première d’habitat. Il existait bien sûr l’alternative de construire entre les villas, en les éventrant, en les mettant aux normes et en les défigurant définitivement avec le site pour créer des bureaux dont l’accueil aurait frôlé la cage à poules. Nous n’avons pas eu à examiner un tel projet et nous en félicitons. Depuis le triomphal massacre de Chatou dans les années soixante et les erreurs commises dans les trente années qui ont suivi, le plein du désastre urbain a été fait.