Flash infos

Fuite d'eau importante rue Val Fleuri : une coupure d'eau est en cours rue Val Fleuri et rue du Bray (entre Maurice Hardouin et rue du Val Fleuri) et ses abords afin d'intervenir sur la canalisation concernée. La situation devrait être rétablie vers 1h du matin.

Les tribunes libres - Novembre 2018

Novembre 2018

Groupe "Continuons ensemble"

(Groupe majorité)

Mémoire et citoyenneté

1918-2018 : déjà cent ans que nous commémorons la fin de la première guerre mondiale ! Cette guerre a fait neuf millions de morts d’une vingtaine de nations différentes dont un million trois cent mille français.

Le nord-est et l’ouest de notre pays portent encore les stigmates des combats qui s’y sont déroulés. Des plus petits hameaux aux grandes villes des monuments aux morts nous rappellent le sacrifice des familles de toutes conditions et de toutes origines pour défendre et libérer le territoire national ainsi que le sang versé pour que notre nation reste libre et indépendante. Les tranchées restent des plaies ouvertes dans notre mémoire collective. Les grands cimetières - ces champs aux croix blanches - parsèment les paysages de nos campagnes et rappellent à tous le drame des batailles.

Cette guerre verra également l’incroyable implication des françaises dans l’effort de guerre en remplacement des hommes partis au combat et qui - pour unique récompense - seront remerciées par un simple retour au foyer. Mais la fin de la grande guerre verra aussi la création de société des nations. Organisation qui se voulait apte à trouver des solutions pacifiques aux conflits entre états.

Une nouvelle ère venait d’éclore

L’Europe sera redessinée. Elle verra apparaître de nouvelles nations alors que d’autres États disparaîtront. Les empires germaniques et austro-hongrois seront anéantis et donneront naissance à de
nouveaux pays libres et indépendants.

La Russie deviendra l’URSS. L’empire Ottoman éclatera et le moyen Orient changera de physionomie. Cette guerre 14/18 en annoncera malheureusement une suivante tout aussi horrible, voire plus encore.

C’est pourquoi nous devons nous servir de ces moments douloureux de notre histoire et les garder constamment à l’esprit pour préparer le monde de demain. Un monde social, solidaire, fort, respectueux de l’environnement, propre à accueillir sereinement les générations futures. Un monde citoyen.

Christian Faur, Adjoint délégué à la Voirie, Espaces Verts, Circulation et Transports, Anciens Combattants

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson,  Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

UNE MÉDIATHÈQUE OUVERTE ET PARTAGÉE

Régulièrement, nous nous étonnons du peu d’heures d’ouverture de la médiathèque de Chatou, 24h par semaine, pour une douzaine de bibliothécaires*.
La médiathèque est pourtant un pilier central pour transmettre la culture à chacun et à peu de frais.
À Marly-le-Roi, avec un nombre sensiblement équivalent de salariés, la médiathèque est ouverte 30 heures. À Croissy, avec 3 salariés*, elle est ouverte quasiment autant qu’à Chatou. Nos bibliothécaires sont sûrement très occupés ailleurs, mais est-ce le bon choix de ne plus être disponible dans la médiathèque et de devoir fermer ce lieu si souvent, dès 18h notamment, y compris le samedi ?
Par ailleurs, Chatou n’a pas choisi de faire partie du réseau des médiathèques de la Boucle : encore un choix politique étonnant au regard du bénéfice pour les usagers : échange de livres entre médiathèque, événement commun, plateforme web commune (www.boucledesmediatheques.fr), gratuité pour les enfants dans ces médiathèques :
Houilles, Carrières, Le Vésinet, Montesson, Croissy, Sartrouville s’étaient engagées derrière un projet commun de réseau de médiathèque : en dehors de Chatou. (Depuis le projet a dû néanmoins se redéfinir avec l’évolution de la CASGBS.)
Pourquoi Chatou n’y participe pas ? Pour des raisons techniques et financières ? en tout cas la ville a dû finalement remettre à plat récemment le système d’information de sa médiathèque en intégrant un logiciel différent du Réseaux de la Boucle, et ne s’est pas épargnée des frais que la ville aurait eu a payer en intégrant ce réseau. Avec un logiciel différent, l’intégration avec les autres villes se complique.
Pourquoi si peu de volonté d’intégration et de mutualisation avec les villes voisines, en matière de culture à Chatou ? Ces échanges deviennent pourtant tellement utiles aux usagers et tellement bénéfiques pour véhiculer la culture elle-même que ces choix nous paraissent peu compréhensibles.
*nombre de salariés pas forcément comptés en ETP (Equivalent Temps Plein).

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas 
contact@cap-chatou.fr

Avons-nous les oreilles bouchées ?

C'est en réfléchissant au thème de cette tribune que nous avons appris le décès de Jean-Yves Rebeyrotte, conseiller municipal de Chatou, élu en 2002. Impossible alors de ne pas faire le lien avec une actualité qui a fait beaucoup de bruit ces jours-ci, à savoir le cri d'alarme lancé par les experts du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) nous rappelant la nécessité de prendre urgemment des mesures pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses.

Il y a 15 ans Jean-Yves Rebeyrotte lançait sur Chatou une association (Forum et Projet pour le Développement Durable) qui nous alertait sur la nécessité de s'engager dans cette lutte contre le changement climatique à la fois par des gestes personnels et par des mesures prises par les différentes collectivités. Un programme en ce sens avait été proposé à la mairie de Chatou qui l'a soigneusement rangé dans un tiroir. Un expert du GIEC était même venu expliquer devant plus de 250 personnes la réalité de cette menace et l'urgence d'agir.

Huit ans après, rien (ou presque) n'a pourtant sérieusement été fait sur notre commune. Alors cette fois écoutons cette nouvelle alerte du GIEC et mettons-nous en marche pour que Chatou et l'ensemble des catoviens deviennent des exemples de cette lutte contre le changement climatique.
Le programme est connu et déjà expérimenté ailleurs :

  • un diagnostic qui identifie les principales sources d'émission de gaz à effet de serre et les priorités d'action.
  • une mairie qui anime, impulse, encourage, communique et fait se rencontrer experts, habitants et financeurs.
  • Un tissu d'artisans qui se forment aux économies d'énergie et aux nouvelles techniques du bâtiment.
  • Des groupes d'habitants qui réfléchissent, partagent des expériences, propose de nouveaux modes d'organisation ou d’action.

Alors, quand commençons-nous ?

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz - Lee Neumann 
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

L’initiative du financement de projet participatif par la municipalité peut être bénéfique pour notre ville. L'on pourrait songer à la formation professionnelle ou l’embauche en vue de la relève et du maintien d’artisans commerçants de Chatou, boulangers, bouchers, mécaniciens, carrossiers, maçons… à des projets de protection de la faune et de la flore notamment des bords de Seine, d’aide aux personnes âgées ou plus audacieux, de chantier archéologique (Chatou ayant un passé mérovingien) ou nautique.

Concernant l’histoire et le patrimoine, nous saluons l’engagement, le charisme et la reconnaissance de notre premier édile dans ce domaine sous-évalué et sous-exploité. Notre commune, même lourdement touchée par une rénovation des années soixante unique en son genre, pourrait se porter en lisière d’un projet de ville d’art et d’histoire à proximité de Paris compte-tenu de son passé. Nous saluons également les mesures de limitation de l’emprise au sol à 20% dans toutes les zones patrimoine et à 10% dans la zone des villas municipales, mesures radicales que nous préconisions face aux méfaits conjugués de la loi ALUR et du PLU de 2006.

Enfin, nous sommes passés sur le cent cinquantenaire du rattachement de la Tête de Girafe à Chatou au terme de batailles d’enquêtes publiques sous le Second Empire et d’une loi du Corps Législatif du 10 juillet 1868. On croit souvent à tort que la chose est liée au Vésinet. Il n’en n’est rien. Le différend opposait Chatou à Montesson qui récupéra des territoires de Chatou à cette occasion contre l’abandon de ce territoire à Chatou. Chéfilhon, chevau-léger puis huissier de la Chambre du Roi, était sieur des Sablons. Il mourut à l’âge de 105 ans à Chatou le 21 décembre 1695 avec les honneurs de sa compagnie.