Septembre / Octobre 2019
(Groupe majorité)
Les Maires des communes de Carrières-sur-Seine, Croissy-sur-Seine, Chatou, Le Vésinet et Montesson ont lancé dans le courant de l’été un appel commun pour lutter contre les nuisances aériennes.
L’objectif était – et reste – de demander à leurs concitoyens un soutien massif afin de faire pression sur la Direction Générale de l’Aviation civile pour obtenir une modification des plans de survols des communes par les avions arrivant ou partant principalement de l’aéroport du Bourget.
En partenariat avec l’Association des Communes pour la Réduction des Nuisances Aériennes (ACRENA), qui regroupe près d’une centaine de collectivités des Yvelines et des Hauts-de-Seine, les élus souhaitent une nouvelle fois souligner que l’augmentation des nuisances aériennes n'est pas une fatalité et que leur accroissement observé ces dernières années constitue une dérive inacceptable pour la qualité de vie de l’Ouest parisien. La question n’est pas de se poser en adversaire de l’avion mais de concilier l’intérêt économique de l’activité aéroportuaire et la nécessaire diminution des nuisances sonores engendrées par celle-ci pour les populations survolées. D’autant que les règles et les lois qui régulent ces activités bruyantes et polluantes sont désuètes, peu respectées et jamais réactualisées.
Les élus militent particulièrement pour :
Afin de maintenir la pression sur les autorités aéroportuaires, chacun est invité à soutenir cette initiative collective en « likant », en marquant leur soutien à cette mobilisation ou en faisant part de leurs témoignages via la page Facebook dédiée ou par mail :
FB : Appel Citoyen – Non aux nuisances aériennes
@ nonauxnuisancesaeriennes@mairie-chatou.fr
Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr
Regardons les objectifs de l'appel à projet initial qui étaient les suivants :
"La démarche des candidats devra tenir compte de l’environnement géographique spécifique dans lequel se situe la Maison Levanneur et s’inscrire dans une mise en oeuvre d’étroite collaboration avec la ville et sa politique de développement de l’Île des Impressionnistes."
Si on fait un bilan rapide depuis 2 ans, on est bien loin du compte :
1/ Une faible occupation du lieu dans le temps et l’espace :
Aucun matin, et fermé les lundi, mardi et mercredi
Les horaires d'ouverture étant les suivants :
Espace mal utilisé :
Visiblement la terrasse extérieure n'est pas utilisée ni mise en valeur, tous les étages ne sont pas utilisés non plus : un projet d'avenant qui a été soumis au dernier conseil municipal l’indique clairement.
2/ Un faible encrage local :
Pas ou peu d'animations du Hameau au niveau touristique et culturel, telles que des conférences ou autres animations, contrairement à ce qui avait été indiqué dans la description du projet.
Pas d’artistes locaux exposés.
3/ Un faible intérêt financier pour la ville :
Le loyer a été réduit de 70% par rapport au projet initial pour passer de 60 000 € à 18 000 € par an et la surface d’occupation réduite.
Quand on ramène ce loyer au m2, peu de maisons à Chatou bénéficie d’un loyer avantageux pour une surface restante d’environ 200 m2 : or il s’agit d’une galerie et non d’une association à but non lucratif.
Bref, un projet qui passe vraiment à côté des ambitions qu’on pourrait avoir pour ce lieu emblématique de l’Île des Impressionnistes.
Pierre Grison et Katya Lainé
contact@cap-chatou.fr
Ça y est, la rentrée est faite pour tout le monde et chacun devra, deux fois par jour, se rendre à son école, à son bureau, ou vaquer à d'autres occupations. Les rues et trottoirs vont donc renouer avec leurs heures de pointe et embouteillages associés.
Mais gageons que, progrès techniques aidant, le nombre de trottinettes électriques ou autres engins individuels motorisés, va continuer à croître. Tant mieux pour le climat car c'est autant de gaz d'échappement économisés et donc un air plus sain et moins d'effet de serre.
Mais à l'inverse, c'est la cohabitation piétons/trottinette ou voiture/trottinette qui redevient problématique d'autant plus qu'un certain flou règne en la matière dans le code de la route. À Paris, les dernières statistiques font état d'un blessé grave par jour ainsi que de quelques accidents mortels.
Afin d'éviter d'en arriver là, il serait bien que la municipalité entame une campagne de prévention et rappelle les règles élémentaires de sécurité telles que :
Il ne s'agit là que de lignes directrices générales, mais il semble important d'entamer la discussion, soit au niveau de la commune ou mieux au niveau de la communauté d'agglomération, entre toutes les parties prenantes afin d'édicter des règles acceptables par tous.
Ces nouveaux moyens de transport sont une chance pour les villes comme Chatou ayant des voiries étroites, mais n'attendons pas les accidents regrettables pour mettre en place une prévention efficace.
Pierre Arrivetz - Lee Neumann
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76
L’actualité se loge dans le patrimoine. Et c’est d’abord une bien triste nouvelle qui a frappé Sequana en la perte de son président, Monsieur Jean-Jack Gardais, unanimement apprécié. Nous adressons nos plus vives condoléances à sa famille et à l'association en espérant la poursuite de son œuvre.
Actualité heureuse : la décision du maire de la restauration du Nymphée de Soufflot et de l’hôtel de ville ouvre une perspective sans précédent pour Chatou.
Alors que 30 ans de destructions au nom de la « Rénovation » avaient anéanti l’idée même de patrimoine en dehors du site Fournaise, nous sommes fiers d’avoir contribué par nos rabâchages et nos campagnes électorales sans soutien de parti à ce résultat.
Aujourd’hui cependant, c’est une montagne qui se présente devant nous : celle du financement à trouver. L’affaire du Nymphée dépasse toutes les autres. Ce monument classé achevé en 1777 – unique au monde – a dû être étayé en urgence car tandis que ses propriétaires privés investissaient pour doubler leur construction à l’aplomb entre 2006 et 2019 (cf comparaison entre le plan de zonage du PLU de 2006 et le plan cadastral actuel), aucun entretien de l’édifice n’était assuré en dépit des obligations résultant de la déclaration de péril délivrée en 2002 par les services de l’État. Une attitude qui s’insère dans le débat sur le statut à donner au terrain du Nymphée encore privé malgré le désastre dont ce régime a accouché.
En effet, derrière ce spectacle de ruine se situe un site majeur en Île-de-France susceptible de placer Chatou en seconde ou troisième position des sites patrimoniaux les plus fréquentés du département. La situation est aujourd’hui favorable pour agir. C’est un combat à mener sans fléchir au nom des intérêts du public financeur, du rayonnement de Chatou et de celui du patrimoine français.
José Tomas
generation.s.chatou@gmail.com
FB : @generation.s.BoucleDeSeine
Les vacances d'été sont terminées. Elles sont l'occasion de découvrir des cultures, des lieux différents, de se détendre en famille, entre amis. Quatre-vingt-trois ans après la promulgation de la loi du Front populaire qui généralise les congés payés (par le patron), partir en vacances est loin d'être un acquis pour tout le monde. Une étude du Crédoc, Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, nous apprend que 80% des cadres supérieurs partent en congés chaque année, contre 50% des ouvriers. Ces inégalités ne portent pas que sur le fait de par- tir. Voyager à l'étranger ou partir au ski sont des marqueurs sociaux. 7% de la population part en sports d'hiver. Plus le ménage est aisé, plus il part fréquemment et longtemps. Partir en vacances est d'abord une question de revenu. En cas de difficultés financières, un ménage modeste réduit les soins, les sorties, l’alimentation et... supprime les vacances. Chez les enfants l'inégalité est plus flagrante puisqu'un quart des enfants ne partent pas en vacances. 5% des enfants de cadres supérieurs contre 34% des enfants d’ouvriers et 50% des enfants des familles les plus modestes. Pourtant le temps de vacances est un temps où l’on peut nouer du lien social et aider à l'apprentissage. Partir en vacances est vecteur d'intégration sociale. C'est pourquoi les puissances publiques locales et de l'État doivent intervenir et porter une aide afi n de réduire ces inégalités face à ce geste a priori anodin de partir en vacances. Pendant cet été, l'ONG environnementale amé- ricaine Global Footprint Network, nous apprend que « le jour du dépassement » est fi xé le 29 juillet. C'est-à-dire que l'humanité a consommé autant de ressources naturelles que ce que la planète peut renouveler en une année. Le mode de calcul est basé sur « la comptabilité précise de l’utilisation et de la capacité de régénération des ressources écologiques de plus de 200 pays et régions de 1951 à nos jours ». En 1970, la date de dépassement était le 29 décembre, soit 100 jours plus tard qu'aujourd'hui. Cette date traduit la prédation de l'homme sur les capacités qui lui font vivre : les ressources naturelles et les écosystèmes. Elle est le marqueur de l'Empreinte écologique. Celle-ci n'est pas la même suivant les pays. Si toute la population mondiale vivait comme celle des États-Unis, il faudrait 5 planètes Terre, 3 pour l’Allemagne, 2,7 pour la France. Ces indicateurs nous font prendre conscience de la nécessité de changer les modèles de développement, par des politiques écologiques pour une prospérité sans prédation.