(Groupe majorité)
La laïcité est ce principe qui interdit à l’État de s’associer aux affaires de la religion, et aux religions de s’immiscer dans les affaires de l’État. Celui-ci ne connaît que des citoyens, dont il respecte les convictions philosophiques et religieuses, mais qui refuse de les prendre en compte dans ses relations avec eux. La République n’est pas la somme de multiples groupes aux intérêts parfois divergents ; elle est le rassemblement de citoyens pour qui ce qu’ils ont en commun l’emporte sur ce qui les différencie.
La laïcité est avant tout un principe juridique et constitutionnel d’organisation de la République. Il est défini par les deux premiers articles de la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905 :
La laïcité contraint l’État et ses agents à la plus stricte neutralité vis-à-vis des “administrés”.
Elle repose sur trois piliers :
Pas vraiment… Toutes les démocraties dignes de ce nom assurent certes la liberté de religion, mais aucune autre que la France ne garantit cette liberté vis-à-vis des religions. Prenons l’exemple des États-Unis ; il y règne une stricte séparation entre les autorités civiles et les religions, mais on ne peut accéder aux fonctions publiques qu’en prêtant serment sur un texte sacré, et le parjure y demeure la plus grande salissure morale. En Grande-Bretagne, le monarque est depuis Henri VIII le chef de l’Église anglicane, même si toutes les autres religions y jouissent de la plus grande liberté.
La laïcité assure le droit à la différence tout en interdisant la différence des droits. C’est un principe qui fonde la République car il ne peut être contourné, alors que des valeurs, parce qu’elles sont relatives, peuvent être partagées ou pas.
Et ce dès la naissance, puisque l’état civil est un service public et laïque, ce qui autorise un droit de la famille distinct des règles religieuses (en matière de mariage et de divorce, par exemple). Au-delà,la laïcité c’est avant tout la liberté de conscience qui permet à chacun de se forger son identité en dehors de tout dogme, d’accéder à l’autonomie et de dépasser les particularismes qui contribuent à dessiner son identité.
Tous égaux devant la loi et riches de nos différences, nous nous partageons à Chatou ce principe qui fonde notre vie collective.
À Chatou, nous remarquons avec satisfaction que l'usage du vélo s'est développé parmi toutes les générations. VTT, VTC, vélos électriques, vélos cargos, vélos hollandais... permettent aux Catoviens de se déplacer en ville et vivre l'usage de la cité. Pour se rendre en courses, à la gare, déposer les enfants aux écoles maternelles, rencontrer des amis, la bicyclette est un moyen commode et économique pour les distances urbaines.
Cependant le réseau de la ville n'est pas à la hauteur de l'usage citoyen qui est constaté : de nombreux cycles sont stationnés de manière chaotique à la gare et aux abords de supermarchés, les bandes cyclables ne sont pas logiquement reliées entre elles dans Chatou. Il manque cruellement un réseau continu et sécurisé qui irrigue le nord et sud de la ville ainsi que l'ouest et l'est. Il en va de la responsabilité de la majorité municipale de prioriser ce sujet pour combler son déficit. À l’échelle de l’agglomération, chacun peut déplorer que les décisions de programmation du plan Vélo soient décalées, sa nécessité étant pourtant reconnue par tous.
L'usage du vélo répond à la stratégie nationale bas carbone adoptée en 2015 par la France qui a pour objectif de baisser les émissions de gaz à effet de serre de :
L'enjeu est aussi de juguler les changements climatiques néfastes qui ont cours actuellement dans nos vies et rendre la ville plus respirable. Faciliter l'usage du vélo permet aussi de maintenir une forme de santé et de prendre du plaisir à découvrir la ville autrement. Pour éviter l'inhalation directe de polluants, nous proposons que les voies cyclables évitent au maximum les grands axes routiers.
En outre, Chatou fait l'objet de nombreux vols de vélos ou accessoires ; un parc fermé de gardiennage est nécessaire. Il se peut que la solution passe par un partenariat renforcé sur ce sujet avec le parking SAEMES pour augmenter la capacité de stationnement vélo. Il est aussi important d'étudier la solution de vélo partagé pour limiter l’encombrement des espaces publics et préserver l'usage agréable de la voie par les piétons et personnes à mobilité réduite.
Les préoccupations écologiques et les commodités de transports alternatifs à la voiture traversent les consciences des citoyens. Partagez avec nous vos suggestions
José Tomas, Béatrice Bellini, Pierre Guillet et Yves Engler