Janvier 2020
En raison de la période pré-électorale, certains groupes politiques membres du Conseil municipal ont décidé de suspendre leurs tribunes jusqu'aux élections municipales des 15 et 22 mars 2020.
José Tomas
generation.s.chatou@gmail.com
FB : @generation.s.BoucleDeSeine
L'Agence régionale de santé d'Île-de-France, a étudié les retombées du panache de fumée créé par l'incendie de a cathédrale Notre-Dame de Paris survenu le 15 avril 2019. Ce sont 450 tonnes de plomb qui sont parties en fumée, créant un nuage de Paris à Mantes-la-Jolie. La capitale a fait l'objet des plus lourdes retombées. Cependant, la fumée chargée en plomb est notamment retombée sur la ville de Chatou et les alentours comme
Rueil-Malmaison, Le Vésinet, Le Pecq, Bougival.
L'Agence nous assure que la quantité de particules étaient très faibles et en-dessous des normes juridiques. Il n'en demeure pas moins que le plomb est une substance toxique pour l'homme et en premier lieu pour les enfants. Les risques d'ingestion ou d’inhalation de ce polluant sont les troubles causés dans le cerveau, le foie, les reins, provoquant ainsi des dérèglements et/ou perturbations du système
nerveux chez les enfants en bas âge notamment.
Si l'on prend en compte que dans une ville de nombreux polluants circulent dans l'air, comme ceux d'un incinérateur, avec les phtalates, des rejets des hydrocarbures des automobiles comme les particules fines et le dioxyde d'azote, nous devons prendre conscience que surtout pour les citadins, nous sommes exposés à une pollution croissante, à un effet cocktail de polluants causant irritations et maladies. Ce sont ces polluants qu'il convient de juguler.
La proximité d'une autoroute, d'une usine aux nombreux rejets, d'un incinérateur fonctionnant plein pot, d'un pandage de pesticides, ce sont ces éléments qui favorisent la pollution. Même si pour chaque rejet la norme juridique d’émission est respectée, il n'en reste pas moins qu'au bout d'une journée ou d'une vie, l'être humain est exposé à de nombreux
risques aux polluants. C'est cet effet cocktail qui est dangereux. Aussi, il est nécessaire d'interroger l'aménagement du territoire, de réfléchir comment nous percevons la ville et ses fonctions pour les habitants. L'aménagement de la ville peut déterminer la concentration et l'exposition des habitants aux polluants. Bien entendu, nous ne devons pas faire l'économie de réflexion au sujet de substituer les polluants chimiques.
Penser et réaliser la ville écologique doit être le phare de la politique locale. En associant la nécessité de réduire les inégalités sociales pour vivre avec justice.
Clémentine Masson
Tout d’abord : heureuse année 2020 à tous, santé et projets positifs !
- Lieu emblématique, l’Hôtel de Ville a été gardé parmi les terrains communaux, c’est une sage décision. Il ne fait pas partie de l’îlot Bousson, 3 villas municipales qui vont être vendues à une agence. Initialement ces biens avaient été estimés à 3 765 000€ en mars 2018 et sont finalement évalués à la vente pour une somme bien inférieure à 2 600 000€ (quel écart…) : cette décision est très regrettable en termes financiers et à la fois en termes de projection : n’aurait-on pas pu imaginer un projet incluant l’Hôtel de Ville avec un espace de verdure qui manque tant en centre-ville au lieu de se précipiter dans cette transaction en bradant des biens communaux afin d’équilibrer le budget du déménagement du centre administratif ?
- Quel avenir donner à ce bâtiment désormais isolé ? Les Catoviens ont besoin d’un lieu commun à s’approprier, il pourrait jouer ce rôle. Dans un sondage fait auprès de Catoviens, de nombreuses idées ont émergé : célébration des mariages, lieu de réunion, espaces partagés, coworking, conférence, lieu associatif, espace de rassemblement, etc. Nous nous sommes réunis en commission pour concentrer ces idées et avoir un espace partagé entre plusieurs besoins.
Malheureusement, cette commission a été abandonnée.
Prenons comme exemple la salle du Conseil utilisée seulement pour les réunions du conseil municipal alors qu’elle pourrait revenir aux Catoviens à d’autres moments. Il est important de raisonner à une utilisation dans le temps et dans l’espace
comme on le fait aujourd’hui dans beaucoup d’endroits afin de faire vivre des lieux parfois coûteux et bien situés et permettre aux habitants d’avoir un vrai lieu de cité.
- Ce lieu va faire l’objet de restauration considéré comme lieu de patrimoine : il risque d’être enfermé comme on enferme des pièces de musée : notre ville a besoin de vie et de projets tournés vers l’avenir pour toutes les générations et le patrimoine à sauvegarder est intéressant s’il permet à tous de mieux vivre ensemble. Sans cela, les vieilles pierres nous enferment dans le passé et sont sclérosantes : allions tradition et modernité comme lieu de vie tourné vers la modernité.
Notre ville en a bien besoin.