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Les tribunes libres - Avril 2021

 Avril 2021

Publié le 28 avril 2021

Groupe #Chatouunevilled’avance

(Groupe majorité)

20 et 27 juin, élections départementales et régionales pourquoi voter ?

Les départements et les régions sont des collectivités de proximité qui bénéficient d’un maillage territorial leur permettant de répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens. Si leurs compétences respectives sont les mêmes sur tout l’hexagone, chacune mène sa politique de développement en fonction des réalités et des besoins de terrain.

Leurs champs d’actions sont des plus variés.

Pour le Département :

  • aide sociale, dont la protection judiciaire de la jeunesse, le revenu de solidarité active (RSA), la lutte contre l’exclusion, l’insertion des personnes en difficulté ou en situation de handicap ;
  • voieries départementales ;
  • gestion des collèges et des transports scolaires ;
  • accès numérique ;
  • aide économique, préservation de l’environnement, soutien à l’agriculture, au tourisme et d’une manière générale aux communes au travers des projets d’investissements en faveur de l’aménagement du territoire, la culture, le patrimoine, le sport…

Pour la Région :

  • développement économique, notamment des entreprises ;
  • gestion des lycées, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et l'enseignement supérieur ;
  • aménagement du territoire et gestion des transports en commun ;
  • patrimoine, culture et sport ;
  • environnement, agriculture et tourisme…

Initialement programmés en mars, les prochains scrutins vont donner la possibilité aux citoyens de désigner au suffrage universel direct, ceux qui conduiront pendant les six prochaines années, en leur nom, leurs destinées départementales et
régionales. Des échéances souvent boudées par les français pour des instances qui jouent cependant un rôle essentiel. 

Voter les 20 et 27 juin prochains, c’est à la fois :

 un choix civique

car les pouvoirs croissants des collectivités territoriales leur permettent de peser directement sur la vie quotidienne des citoyens ;

• un choix engagé

car il permet de désigner des élus aux convictions affirmées pour dessiner l’avenir des prochaines années.

Groupe Chatou Écologiste & Citoyenne ! 

Qualité de l’air & santé : une municipalité à la traîne

Lors du Conseil du 25 mars, une consultation des villes de Rueil-Malmaison et Nanterre s’est déroulée concernant l’interdiction de circulation des véhicules en crit’air 4, 5 et non classés. Cette décision sera effective à compter du 1er juin 2021
dans le cadre de la mise en place d’une Zone à Faible Émission (ZFE), sur le territoire du Grand Paris délimité par l’A86.

Le maire et sa majorité ont exprimé des « réserves » sur la régulation de la circulation à venir, prétextant l’absence d’éléments d’évaluation des impacts pour la ville. Y-a-t-il un manque de volonté pour un sujet impactant la santé des Catoviens ?

Pourtant le sujet n’est pas nouveau : le non-respect de la directive européenne 2008/50/CE relative à la qualité de l’air ambiant, fait encourir à la France une amende de 11 millions d’euros. En effet, le pays dépasse de manière récurrente les prescriptions maximales pour le dioxyde d’azote et les particules fines (PM2.5 et 10) depuis 2010. En 2020, le Conseil d’État a ordonné au Gouvernement de prendre des mesures dans 9 zones dont la Métropole du Grand Paris.

Déjà en 2019, la municipalité avait été consultée sur le même sujet sans engager d’action. Pourquoi cette frilosité à ne pas soutenir une démarche qui vise à protéger la santé des personnes ? L’objectif de la ZFE est de garantir un air sain pour les habitants en abaissant le niveau de certains polluants, principalement causé par le trafic routier. Ils affectent les personnes les plus fragiles (séniors, enfants, déficients respiratoires) mais aussi chacun d’entre nous. La qualité de l’air est donc une question de santé publique majeure. Cette nuisance est responsable du décès prématuré de 6 600 Franciliens par an et 48 000 Français. En moyenne, Paris et sa région connaissent 17 jours de dépassement par an des seuils de pollution de l’air définis par l’Organisation Mondiale de la Santé. Une étude publiée par Le Parisien en mars 2019 indique que la qualité de l’air extérieur de toutes les crèches, maternelles, écoles et collèges de Chatou est PASSABLE, concernant les particules PM2.5 particulièrement nocives (https://www.leparisien.fr/environnement/air-pollue-en-ile-de-franceun-simulateur-pour-savoir-si-l-ecole-de-votre-enfant-est-tropexposee-28-03-2019-8041578.php).

Ces niveaux d’alerte doivent nous pousser à organiser les villes autrement. Que font les villes voisines et comment mener une démarche ensemble pour résoudre cette question ?

Développer une mobilité douce, favoriser la circulation à faible émission, offrir des nouveaux transports publics...Voilà des décisions responsables favorables à la santé. D’ailleurs, Rueil-Malmaison va accueillir dans quelques années un tramway et Nanterre s’est dotée d’un pôle gare fonctionnel. Et à Chatou ?

Le temps d’agir est arrivé ! IL Y A URGENCE ! Ensemble agissons pour accompagner la transition !

José Tomas, Béatrice Bellini, Pierre Guillet et Yves Engler 

chatouecologistecitoyenne@gmail.com