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Violences intrafamiliales : Tous concernés

Le problème social des violences intrafamiliales et son ampleur, appelle une approche partenariale et transversale pour mieux l’appréhender, mieux le prévenir, le combattre et apporter une aide aux personnes - particulièrement aux femmes - en danger. Les confinements successifs de 2020 du fait de la crise sanitaire, ont conduit à rendre plus visible encore l’augmentation du nombre de victimes de violences.

Chatou s’engage à leurs côtés.

Les principaux chiffres sur les violences

Les violences au sein du couple

146 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire
27 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire
25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.

84 % des décès au sein du couple sont des femmes.

Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 41 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon.
Par ailleurs, parmi les 27 femmes ayant tué leur partenaire, 11 d’entre elles avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire, soit 52 %.

Source : « Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2019 », ministère de l’Intérieur, Délégation aux victimes.

Les violences faites aux femmes - pour lesquelles les réponses législatives et institutionnelles se sont développées - ont des implications sur le logement, les enfants, la situation financière et juridique. De nombreux dispositifs existent avec notamment un référent « violences intrafamiliales » au sein des services municipaux qui coordonne la réponse des services aux différentes situations.

Une violence intrafamiliale c'est quoi ?

Dans le cadre d'une relation de couple (mariage, concubinage, PACS..), la violence intrafamiliale n'est pas un conflit, mais un processus évolutif au cours duquel une personne exerce, dans le cadre d'une relation privilégiée, une domination qui s'exprime par des comportements agressifs, violents et destructeurs à l'encontre de son ou sa partenaire.

Les violences peuvent prendre plusieurs formes :

• Les violences verbales : cris, insultes…
• Les violences psychologiques : dévalorisation, harcèlement, menaces…
• Les violences physiques : coups, bousculades, destruction du mobilier…
• Les violences sexuelles : relation sexuelle contrainte (viol), pornographie, sévices sexuels, pratiques sexuelles imposées…
• Les violences économiques : interdiction de travailler, de gérer les comptes, confiscation des papiers…

En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint, est estimé à 213 000.
L’auteur de ces violences est le mari, le concubin, le pacsé, le petit-ami, ancien ou actuel, cohabitant ou non.

• 7 femmes victimes de violence sur 10 déclarent avoir subi des faits répétés
• 8 femmes victimes de violence sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales.
• 18 % de ces femmes déclarent avoir déposé une plainte à la Gendarmerie ou au commissariat de police suite à ces violences.

Cette estimation est issue des résultats de l’enquête de victimation annuelle « Cadre de vie et sécurité » (INSEEONDRP-SSMSI). Elle ne tient pas compte des violences subies par les personnes vivant en collectivité (foyers, centres d’hébergement, prisons, etc.) ou sans domicile fixe, hors France métropolitaine, ni les violences verbales, psychologiques, économiques ou administratives au sein du couple.

Les violences sexuelles

En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de viol et/ou de tentative de viol est estimé à 94 000. De la même manière que pour les chiffres des violences au sein du couple, il s’agit d’une estimation minimale.
Dans 91% des cas, ces agressions ont été perpétrées par une personne connue de la victime. Dans 47 % des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits. Suite au viol ou à la tentative de viol qu’elles ont subi, seules 12 % des victimes ont porté plainte (qu’elles aient ensuite maintenu ou retiré cette plainte).

Source : Enquête « VIRAGE », INED, 2016. 

Les mutilations sexuelles féminines

On estime qu'au début des années 2010, la France comptait environ 125 000 femmes adultes ayant subi des mutilations sexuelles.